Bien qu'Albrecht Dürer l'Ancien ait connu la renommée, il est difficile de lui attribuer telle ou telle œuvre avec certitude. Parmi les nombreux motifs, l’un est identique avec celui qui incite quelqu’un à se faire portraiturer : il s’agit d’apporter la preuve qui le fera vraisemblablement « survivre », celle d’avoir un jour existé. A partir de 1512, il est au service de l'empereur Maximilien Ier, dont il peint deux portraits (conservés àVienne et à Nuremberg). Comme dans l’autre autoportrait, il existe ici aussi un trait théâtral. À cette période, Dürer réalise davantage de gravures que de toiles peintes. Le tableau représente le père vieillissant, vêtu de la même veste fourrée que sur le premier portrait, sur un arrière-plan teinté d'orange. Bernard von Reesent, un marchand de trente ans originaire de Gdańsk vivant et travaillant à Anvers, fut peint par le maître quelques mois avant que la ville ne soit ravagée par une épidémie de peste bubonique. Le portrait de Madrid comporte une trace de doute. Est-ce sa manière de représenter ce qu’il avait devant lui ou ce dont il avait rêvé était analogue au processus par lequel – comme on dit – Dieu a créé le monde et tout ce qui était en lui ? On présume qu'il y rencontre l'orfèvre Hieronymus Holper et qu'il travaille chez lui comme compagnon. Pour Dürer, qui voyait arriver la fin des temps, pendant que s’évanouissait le rêve de beauté de la Renaissance, qu’il avait lui-même rêvé à Venise, le style de ces bois gravés doit être sorti directement de l’instant historique vécu et il était tout aussi naturel que le son de sa propre voix. Et même si ce n’est pas prouvé, il est vraisemblable que Dürer ait voulu cette comparaison ou qu’il ait tout au moins souhaité qu’elle vienne à l’esprit de l’observateur. Sans parler de l’urgence dans l’expression du message, le style de ces xylographies nous prouve une fois de plus combien nous sommes aujourd’hui loin de Dürer. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style renaissance flamande & nordique.. Autoportrait de Dürer et Hans Memling, Jésus Bénissant 1478 C'est une image sombre, peinte principalement dans des tons bruns, dans un contexte simple, mais le contenu ne l´est guère. Dans le coin supérieur gauche, elle porte l'inscription « EFFIGIES IACOBI MVFFEL AETATIS SVE ANNO LV SALVTIS VERO MDXXVI ». Elle est conservée à la Gemäldegalerie de Berlin. L’artiste l’a peint plus d’une fois. Peut-être la tenue vestimentaire de haut range, à laquelle se réfèrent les mains gantées, est-elle un peu trop accentuée. Albrecht Dürer, né le 21 mai 1471 à Nuremberg, où il est mort le 6 avril 1528, est un dessinateur, graveur et peintre allemand également connu comme théoricien de la géométrie et de la perspective linéaire. Il a peint ce portrait quatre ans après son premier voyage en Italie. A l'extrême droite du tableau, Raphaël peint son autoportrait (à gauche) à côté de Sadoma, un auteur de fresques. Portrait of Erasmus is a late period 1526 copper engraving by the German artist Albrecht Dürer.The portrait was commissioned by the Dutch Renaissance humanist Desiderius Erasmus of Rotterdam (c.1466-69 – 1536) when the two men met in the Netherlands between 1520 and 1521. Une fois, il est resté en mer pendant six jours dans une petite embarcation pour étudier le cadavre d’une baleine comme le ferait un scientifique. L'Autoportrait (ou Autoportrait à vingt-huit ans, portant un manteau avec col en fourrure [1]) est une peinture sur panneau de bois par Albrecht Dürer, artiste de la Renaissance allemande. Cette mise en scène peut se comprendre comme une façon d'affirmer une foi religieuse ou de donner une image pure de lui-même. Gravure au burin H. 25 cm, l. 19,7 cm, Nantes, Musée départemental Dobrée, inv. L’autoportrait de Munich a été peint vers 1500. Avec la barbe, les cheveux longs et la main qui semble faire une bénédiction à la grecque, Albrecht Dürer nous fait penser à Jésus. Plusieurs historiens de l'art considèrent cet ouvrage comme un des derniers du maître, sans que cela puisse être confirmé. Ce tour qui dure quatre années, le mène tout d'abord à Colmar, ou Albrecht apprend la technique de la gravure sur cuivre avec les frères du grand graveur Martin Schongauer, alors décédé. Leur identité est inconnue : elles restent anonymes. La mort de ce père, en 1502, l’a beaucoup touché. Le lieu de conservation de « Portrait de Bernard Van Orley » est Musée du Louvre (Collection Rothschild), Paris, France. Le jeune garçon dessinait depuis de nombreuses années, probablement depuis l'âge de trois ans, qui est l'âge où la plupart des artistes naturels commencent. Lorsqu’elle paraît courte, il semble possible de mieux comprendre Dürer, d’avoir un entretien imaginaire avec lui. Le 12 mai 1475, il fait l'acquisition de la maison S 493 située au coin de la Haute Rue des Forgerons (Obere Schmiedgasse) et y emménage. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. Beaucoup d'autres œuvres sont documentées, mais ne peuvent lui être attribuées avec certitude. Il signe « Albertus Dürer Noricus », « Dürer Alemanus » ou encore le plus souvent de son monogramme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La seule image de lui-même qu’il ait pu généralement accepter, c’était le monogramme avec lequel – contrairement à tous les artistes avant lui – il a signé presque tout ce qu’il faisait. Cette reproduction d’art est proposée en open-édition chez Muzéo. Un dessin à la pointe d'argent, le Turnierreiter (Chevalier au tournoi), conservé au cabinet des estampes de Berlin, longtemps attribué à Albrecht Dürer fils, est aujourd'hui considéré par la plupart des chercheurs comme une œuvre d'Albrecht père ; c'est une page d'un Catalogue de Modèles[Note 2], probablement la copie d'un sceau de chevalier. Et paradoxalement, il est devenu plus indépendant que n’importe quel artiste italien, justement parce qu’il était marginal sans tradition moderne ; la tradition allemande – avant qu’il ne la modifie – appartenait déjà au passé. Deux médaillons d'argent pour les musiciens de Nuremberg, 1471. C’est le seul portrait qui est officiellement identifié par les historiens de l’art. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Le portrait a probablement été donné ou vendu par Dürer au conseil de la ville de Nuremberg. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. La faim, la peste et plus récemment la syphilis pesaient beaucoup sur les esprits. En simplifiant à l’extrême, la peinture parait vouloir dire : « A Venise, j’ai pris mesure de ma propre valeur et j’attends maintenant que cette valeur soit ici reconnue, en Allemagne ». À la différence de la représentation précédente, son regard est tourné vers le spectateur. Les portraits sont ressemblants, les yeux agrandis, comme l’ Autoportrait de 1500 de Dürer. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. Au premier plan, Raphaël représente Héraclite (550 - 480 av. J-C.), un philosophe grec qui méditait sur le perpétuel écoulement des choses. L'historien Heinrich Kohlhaussen suggère en se basant sur une double-coupe (Doppelpokal, objet réalisé vers 1470-1480 et exposé au musée d'histoire de l'art de Vienne) qu'il attribue à Albrecht l'Ancien, des influences artistiques de Bourgogne où Albrecht aurait séjourné et accompli des travaux pour Philippe le Bon. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint … Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. L’indépendance de Dürer était parfois inconciliable avec sa foi religieuse encore à demi figée dans le Moyen Age. 3 ans plus tard il peint le portrait de Charlemagne.La physionomie de l'empereur portant les riches habits du couronnement est une reminiscence de l'image de Dieu le père.En haut on voit l'aigle de l'emblême allemand. Quand il est nécessaire de le différencier de son père Albrecht Dürer l'Ancien, beaucoup moins … S’il en a été ainsi, ce n’est pas le sentiment de sa propre supériorité qui l’a conduit à se comparer à Dieu le Père, mais la conscience de ce qui était de toute évidence sa propre créativité. Un ajout postérieur en haut de page 1508 A. d. a semé la confusion avant que l'examen du style du dessin ne fasse remonter la création à bien avant, probablement vers 1480. C'est là qu'il aurait pris le nom de Dürer[Note 1]. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. Il est le père du peintre et graveur Albrecht Dürer, dit aussi le Jeune (Albrecht Dürer der Jüngere) afin d'éviter toute confusion, de l'orfèvre Endres Dürer et du graveur Hans Dürer. Il y gagne rapidement en renommée et reçoit le 20 mars 1470, en même temps que l'orfèvre Nicolaus Rot, l'office de Vérificateur des Monnaies (Münzprobierer). Lorsque j’évoque en moi les deux autoportraits, celui de Madrid et celui de Munich, je prends conscience du fait que moi, parmi mille autres, je luis l’observateur imaginaire dont Dürer a prévu l’intérêt, il y a 485 ans. Ce dessin fut exécuté durant le séjour de Dürer aux Pays-Bas (12 juillet 1520 - juillet 1521). De celui qui regarde, il deviendra celui qui est regardé et c’est dans cette dualité que se situe certainement le secret ou le moteur de cette idée. Plus tard, dans sa vie, il admirera Luther pour des raisons morales et intellectuelles, mais sera lui-même incapable de rompre avec l’église catholique. Le père de Dürer était un orfèvre hongrois qui s’était implanté dans le quartier artisanal de Nuremberg. Il me paraît important d’attirer l’attention sur ce point parce que trop souvent on présuppose avec une certaine suffisance parce que nous avons d’autant plus tendance à nous féliciter de son génie que nous soulignons davantage cette continuité. Nous le regardons dans une perspective historique, comme un pont lancé sur tout un siècle. Le Portrait de Jakob Muffel est une peinture à l'huile sur panneau de bois transférée sur toile (48 × 36 cm), peinte par Albrecht Dürer en 1526. Il était probablement exposé au public de façon continue à Nuremberg de juste avant la mort de Dürer en 1528 jusqu'en 1805, quand il a été vendu à la collection royale de Bavière[15]. Albrecht Durer Senior à l’âge de 70 ans.” Premier portrait. Son art vaste comprend des retables, des œuvres religieuses, de nombreux portraits et autoportraits et des gravures (copper engravings). Le tableau a subi des dommages, notamment sur l'arrière-plan. Un autre ouvrage conservé, une double-coupe conservée par le musée d'histoire de l'art de Vienne, lui a été attribué par Heinrich Kohlhaußen, alors directeur du musée, en se basant probablement sur un dessin d'une double-coupe similaire aujourd'hui perdue, qui faisait partie de la collection du cardinal Albert de Brandebourg. Deux ostensoirs devant accueillir une épine de la couronne de Jésus et une boule de plomb des lanières du fouet romain pour l'église du Saint-Esprit de Nuremberg. Les deux autoportraits expriment cette inconciliabilité. En 1500, dans le sud de l’Allemagne, des milliers de gens croyaient venue la fin du monde. La dernière modification de cette page a été faite le 31 octobre 2019 à 11:27. Habituellement, les portraits de la Renaissance représentent les modèles de trois quarts mais ici la vue est de face. Jacob Fugger dit le Riche est un portrait réalisé par Albrecht Dürer vers 1518 pendant la 18e Diète d'Empire à Augsbourg. Sans ses voyages en Italie, Dürer n’aurait jamais atteint ce sentiment d’indépendance et cette autonomie. A ce titre, ses autoportraits sont exactement à l’opposé de ceux de Rembrandt. L'année suivante, le 4 juin 1468, la ville lui octroie le droit de s'établir comme Maître orfèvre et il s'établit alors définitivement à Nuremberg. On lui attribue généralement le surtout de table connu sous le nom de Nef de Schlüsselfeld, une nef de table issue de la Fondation familiale Schlüsselfelder, prêtée et présente depuis 1875 au Germanisches Nationalmuseum. En 1489, lui et Hans Krug l'Ancien ont achevé deux gobelets pour Frédéric III. La gravure de Dürer - Le Rhinocéros de Dürer est le nom généralement donné à une gravure sur bois d’Albrecht Dürer datée de 1515. Brève biographie d’Albrecht Dürer. En 1492, il part pour Linz pour présenter des ouvrages d'orfèvrerie à l'empereur Frédéric III dont le détail des objets n'est pas connu (selon une lettre envoyée depuis Linz à son épouse, lettre conservée au Germanisches Nationalmuseum). Nous nous approchons tellement de son visage et de son expression qu’il est difficile de croire qu’une grande partie de sa propre expérience nous est inaccessible. Des conflits sociaux s’aggravaient, qui allaient déboucher sur les révoltes paysannes. Il devient le 4 avril de la même année 1467 citoyen de la ville de Nuremberg et obtient la charge d'assistant officiel auprès de Hieronymus Holper à l'Office de pesage et mesure d'argent (Silberwaagamt), et aux expositions d'objets d'orfèvrerie. Mais c’est là une affirmation bien abstraite. Regarder Dürer dans un contexte historique n’est pas la même chose que se transporter dans son monde à lui. Cette indépendance s’exprime dans le portrait de Madrid. Deux ans séparent ces deux peintures qui représentent le même homme dans deux états d’âme de toute évidence différents. Si cette période semble longue, alors le monde dans lequel il vivait et la conscience de ce monde paraissent si loin qu’aucun dialogue n’est plus possible. Premier portrait. Nous ne sommes pas encore parvenus à pénétrer jusqu’à la propre expérience de Dürer. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Mais des historiens de l'art renommés dont Max Jakob Friedländer, Norbert Wolf et Gisela Goldberg doutent que le maître lui-même ait peint le portrait. À la fin du siècle, le peintre Giotto s'est fait l'interprète de François d'Assise : ses peintures montrent des … Dürer indique donc implicitement … Le portrait des principaux personnages est fait, de toute évidence, de « seconde main » à partir de gravures ou portrait dont Dürer a pris connaissance. Au dos figurent les armoiries des Dürer-Holper. Aucun autre avant lui n’a peint autant d’autoportraits. La jeune femme, parée d’un collier de perles et de pierres noires, jette un regard intense et semble esquisser un sourire de ses lèvres charnues. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style dessin de maître.. Vaisselle à boire en plusieurs éléments, pour l'évêque de Posen Uriel von Gorka, 1486. Son aptitude à reproduire un objet doit avoir fait l’imprssion d’un miracle sur ses contemporaiens, et le fait encore aujourd’hui si l’on songe aux aquarelles de plantes et d’animaux. Le dessin prouve qu’il était ce que nous appelons aujourd’hui un enfant-génie – et qu’il se trouvait lui-même passionnant et inoubliable. Il est incontestable que le tableau est issu de l'atelier de Dürer. Monogramme d'Albrecht Dürer – 1498 * Trois femmes occupent une place particulière dans l'oeuvre de Dürer, 1471 – 1528. L'œuvre fait 51 cm de haut sur 41 cm de large, peinte sur bois de tilleul, et est signée et daté dans sa partie supérieure : « 1497 ALBRECHT THURER DER ELTER VND 70 JOR ». Dans aucun de ses autoportraits, Dürer, de toute évidence ne parvenait à se prendre pour ce qu’il était réellement. C’est alors qu’il a réalisé sa première suite de gravures sur bois pour un public populaire relativement large, sur le thème de l’Apocalypse. En dépit de cette créativité, il était condamné à vire dans un monde plein de souffrances, un monde contre lequel sa propre force créatrice ne pouvait rien. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Cette période d’un demi-millénaire peut sembler longue ou courte, selon la perspective ou l’état d’esprit de celui qui en parle. ». Les portraits du Fayoum sont des portraits que l’on trouve dans des tombeaux égyptiens, probablement peints par des Grecs, du ier au ive siècle, à la place traditionnelle du masque mortuaire. La précision de son coup de crayon est parfaitement à l’œuvre dans cette gravure de 1515. Collection Rothschild. Il y voyait vraisemblbablement les deux, selon le moment. Contrairement à la mode, ici Dürer se place de face en plein centre de la toile, regardant tout droit. Plus de cinq cents ans nous séparent de la naissance d’Albrecht Dürer (à Nuremberg, le 21 mai 1471). Mais en même temps, je me demande combien des mots que je transcris ici il aurait pu comprendre dans leur acceptation présente. Depuis son retour, Dürer avait reçu des commandes importantes de Frédéric III le Sage, duc-électeur de Saxe. Le fait qu’il ne la fasse pas pleinement sienne, qu’elle soit un peu comme un costume qu’il essaie, s’explique peut-être par sa filiation : il était tout de même le fils de son père. Alors qu'il est âgé de 52 ans, ce dernier écrit dans ses Chroniques familiales qu'il ne reste plus de vivants que Endres, né en 1484 et orfèvre, et Hans, peintre et graveur né en 1490. Toutes trois sont vénitiennes, ou peut être pour la première lombarde. Dürer a été le premier peintre passionné de sa propre image. Tous ses autoportraits sont des témoins de sa fierté. Albrecht Dürer père initie son fils Albrecht le Jeune au métier d'orfèvre dès ses douze ans et lui apprend à se servir du burin et de la pointe. Il représente l’artiste dans un manteau de couleur soutenue devant un arrière-plan sombre. Alors qu'il se trouve à Bruxelles, il évoque Erasme dans son Journal de voyage, entre le 28 août et le 2 septembre 1520 ; il lui offre une Passion sur cuivre et ajoute quelques lignes plus loin : "Ich hab den Erasmum Roterodam[um] noch einmahl conterfet" (j'ai fait un nouveau portrait d'Erasme de Rotterdam). Cette peinture ne peut donc vouloir dire « Je me vois en Christ », mais bien « Par la souffrance dont j’ai fait l’expérience, je m’efforce de suivre la voie du Christ ». Pourquoi un être humain se dessine-t-il lui-même ? A cours de ce voyage, il a non seulement rencontré Giovanni Bellini, et découvert la peinture vénitienne, mais il s’est aussi rendu compte pour la première fois de la liberté spirituelle et de la respectabilité sociale qui pouvaient accompagner la situation de peintre. Chaque trait de cette œuvre témoigne de la maîtrise magistrale de l’artiste de la technologie,... Sorcière – Albrecht Durer Gravant “sorcière”, ici Dürer dépeint une sorcière laide, qui … Il existe plusieurs versions du portrait, dont celle conservée à la National Gallery de Londres qui est considérée comme l'original, bien que le mauvais état de conservation de la signature et de l'arrière-plan lui ait longtemps valu d'être considéré comme une copie ou une contrefaçon. Il revient en 1455 à Nuremberg et entre dans l’atelier de l'orfèvre Hieronymus Holper qui devient son mécène et ami. Le second autoportrait, actuellement accroché au Prado, à Madrid, montre l’artiste à l’âge de vingt-sept ans, habillé comme un gentilhomme vénitien. Le Portrait de Hieronymus Holzschuher est une peinture à l'huile sur panneau de tilleul (48 × 36 cm) peinte par Albrecht Dürer, signée et datée de 1526. Avec le monogramme, la date de 1500 et une inscription en latin : « Moi, Albrecht Dürer de Nuremberg, j’ai peint mon propre portrait dans des couleurs impérissables à la vingt-huitième année de ma vie. Cette reproduction d’art est … Il y mêlait toujours l’ambition d’y paraître autrement ou meilleur. Ce conseil comprend 200 citoyens influents; certes ils ont peu de pouvoir réel, mais cette nomination est le signe de la célébrité grandissante de l'artiste. Comment se formulait concrètement la question qu’il se posait à lui-même quand il se regardait dans un miroir, et comment y répondait-il vraiment, à cette question qui nous saute aux yeux chaque fois que nous regardons son visage peinte, et qui se lit en fait ainsi : « De qui suis-je l’instrument ? Son intention n’avait sûrement rien de blasphématoire. Il était persuadé que l’artiste devait découvrir les secrets de l’univers pour créer la beauté. 24 coupes d'argent plaquées or pour la ville de Nuremberg dont quatre avec couvercle, 1477. L’œuvre présentée est signée comme suit: “1497. Erwin Panofsky lui reconnaît deux dessins à pointe d'argent. Ce qui rendait la chose exceptionnelle, c’est qu’il avait conscience de son génie. C’est comme si l’un des éléments du chef-d’œuvre qu’il veut chaque fois réaliser était justement le regard du génie qu’il découvre dans ses propres yeux. Dürer, toujours préoccupé durant sa vie par l’idée d’une mort prochaine, n’a pas échappé à cette ambiance générale d’épouvante. Il est à présent conservé dans l'Alte Pinakothek à Munichen Allemagne. Il voyait en Luther un « instrument de Dieu ». Elle décède à l'âge de 62 ans en 1514. « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre », Ce patronyme viendrait de son lieu de naissance, 'The Painter's Father', Albrecht Dürer the elder (c.1427 - c.1502), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Albrecht_Dürer_l%27Ancien&oldid=164030040, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La personne est assumée dans son individualité, sans idéaliser en rien les traits du visage, mais dans une retenue toute en silence et en plénitude. À dix-huit ans, Albrecht Dürer entreprend son tour de compagnonnage, avant de partir, il peint les portraits de ses parents sous forme de diptyque. Dans le portrait de son père (1497), Dürer réussit le tour de force de concilier l'intimité et la monumentalité. En 1490, la formation de Albrecht Dürer a pris finet il a peint son premier tableau cette année - "Portrait de père".Les 4 années suivantes, le jeune artiste a voyagé à travers l’Europe pour voir comment les gens vivent, pour acquérir de nouvelles impressions. Mais cette attribution n'ayant pu être confirmée, elle ne rencontra que peu d'écho et l'ouvrage exposé est attribué à l'heure actuelle à un maître anonyme de Nuremberg entre 1470 et 1480. Tout seul et le premier auquel peut s’appliquer ce jugement, il représentait l’avant-garde. L’image est fondée sur une description écrite et un bref croquis par un artiste inconnu d’un rhinocéros indien, débarqué à Lisbonne plus tôt dans l’année. Collection Rothschild. Il tient en ses mains une chaînette ou chapelet, muni de boules de couleur corail, tandis que son regard pensif se tourne vers le lointain. Peut-être que ce portrait est un demi-aveu disant que Dürer s’est en partie travesti, qu’il a l’intention de jouer un rôle nouveau. Plus tard, il a travaillé pour l’empereur Maximilien. Mais, en son for intérieur, il demeurait un artisan à la manière du Moyen Age. Deux gobelets d'argent pour l'empereur Frédéric III, 1489. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence.