Le 8 août 1956, la mine du bois du Cazier s’embrasait. Il est licencié sur le champ. Il y a 61 ans, 262 mineurs perdaient la vie au Bois du Cazier suite à un incendie au fond du puits. Vous souhaitez nous envoyer une information?Utilisez le formulaire de contact pour nous envoyer vos scoops! Une catastrophe minière est survenue le 8 août 1956 à Marcinelle en Belgique, près de Charleroi, au charbonnage du Bois du Cazier. Ils redescendent vers 16 h 30 à 170 mètres, personne, 500, 600 puis finalement 715 mètres où ils découvrent trois hommes dissimulés sous un wagonnet qu'ils avaient renversé pour se protéger, il s'agit de Frans Lowie, Alfons Verheecken et Alfons Van de Plas[28],[29],[6], un jeune de 16 ans que l'ingénieur Calicis prend dans les bras en pleurant avant de le ramener personnellement en surface[28]). En 1952, le gouvernement belge lui propose de faire un service civil de trois années au Bois du Cazier. catastrophe minière survenue en Belgique[1] au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8 août 1956. Le parti communiste de Belgique, au travers de différentes instances financera un collège d'avocats pour les familles qui souhaitaient des réponses à leurs interrogations. Sept hommes piégés au niveaux 1035 attendent dans l'angoisse qu'une cage arrive à leur niveau. Il n'y eut dès lors pas d'investissement pour augmenter la sécurité ou pour moderniser les infrastructures[51]. Le wagonnet vide qui dépassait de 35 centimètres heurte violemment une poutre métallique au plafond, la descelle de la maçonnerie et l’entraîne dans le puits avant que la cage ne se bloque définitivement. Lorsque, après ce qui parait une éternité, elle arrive, ils règlent à tatons son niveau et prennent place dans celle-ci pour remonter en surface. Par chance, Gustave Matton parvient à saisir au vol un cordon de sonnette pour que la cage soit rappelée[19]. Antonio Ianetta n'est pas là à cet instant ; il est en train de déplacer une berline de bois qui gêne la collecte des wagonnets pleins. Aujourd’hui, le Bois du Cazier est un lieu mémoriel incontournable du Pays Noir et de Wallonie. Une chapelle ardente est improvisée dans la cour de l'école des Haies toute proche[42],[43]. Le tireur de surface est en contact avec les différents niveaux avec lesquels il communique via le téléphone et un code de coups de sonnette. Monument dédié aux Italiens morts lors de la catastrophe. Le procureur du Roi questionne le fait que lorsque l'accident est survenu, c'est Philippe Dassargues, le plus haut responsable sur place, qui aurait dû prendre la tête des opérations de sauvetage. Antonio Ianetta dit avoir demandé alors à Gaston Vausort s'il pouvait encager ; ayant reçu une réponse affirmative, il a engagé un premier wagonnet rempli. L'industrie belge, au sortir de la seconde guerre mondiale avait été relativement bien préservée contrairement aux ravages que connurent l'Allemagne et le Nord de la France. Une épaisse fumée noire s'échappe des deux puits, elle est visible à des kilomètres à la ronde. agrandir, 4. Le Bois du Cazier, forme abrégée de « société anonyme des Charbonnages du Bois du Cazier à Marcinelle »1, est un ancien charbonnage situé à Marcinelle, actuellement section de Charleroi, en Belgique. Le fils d'une des 17 victimes de la catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle dont le corps n'a pu être formellement identifié, a indiqué lundi lors d'une conférence de presse à Charleroi vouloir lancer les démarches pour Par ailleurs, la création, en 1952, de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), lors du Traité de Paris, permit aux charbonnages belges de disposer de moyens additionnels importants. En 1995/96, le chanteur compositeur Italo /Belge Claudio Scott, avec la participation de Alexandre Lambrix, (alors président des "Ex mineurs") compose et enregistre pour le 50ème anniversaire de la catastrophe, "Méditation" une chanson sur les mineurs et les mines en Wallonie. En surface, dès 8 h 30, Adolphe Calicis appelle la centrale de secours leur demandant de se tenir prêts, il les rappelle à 8 h 48 pour qu'ils rallient le site du Bois du Cazier distant d'un kilomètre et demi. Un troisième puits est en construction[a], il descend jusqu'à 879 mètres. Maintien d'un hommage aux Victimes au Bois du Cazier. le Roi Baudouin en compagnie du premier ministre, Achille van Acker et d'autres officiels se rendent sur place. Ils retiennent comme éléments causaux susceptibles d'engager des responsabilités individuelles et collectives : la signalisation compliquée et mal renseignée, les procédures de remontée et de descente des cages mal organisées, le fait de faire jouxter des conduites d'huile sous pression et électriques, le disjoncteur commandé par un seul relais, l'absence de moyen de lutte contre le feu au niveau 975 et le retard pris dans l'organisation des secours[52]. Antonio Ianetta fait le tour de l'envoyage pour déloger le wagonnet vide convaincu du fait que la surface attend son signal pour rappeler la cage. Il faudra 4 h 30 pour augmenter le diamètre du pertuis. Le 8 août 1956, un incendie y fait 262 morts. Dans sa déposition, il demande alors à Gaston Vausort s'il peut commencer à charger les wagonnets et, ayant reçu une réponse affirmative, il actionne la balance hydraulique pour régler finement l'affleurement du premier palier et commence à engager le premier wagonnet[10]. Robert Mayence (réalisateur), Christian Druitte (journaliste) et Marc Preyat, Il s'agit du puits Foraky, du nom de l'entreprise qui en assure le fonçage, il est situé à 52 mètres du puits d'extraction. Ils tentent à nouveau une descente vers 9 h 5 munis, cette fois, de dispositifs respiratoires en circuit fermé Dräger. Si l'industrie minière belge avait été préservée durant la guerre, en corollaire, elle était vétuste contrairement à celle de leur voisins qui durent reconstruire et qui, par conséquent, se dotèrent d'outils d'exploitation plus modernes. Le 8 août 1956, un incendie dans la mine belge du Bois du Cazier avait causé la mort de 262 mineurs, dont 136 Italiens. Ce jour-là, 262 mineurs, dont plus de la moitié d'Italiens, allait perdre la vie. Couverte par la presse internationale pendant de nombreuses semaines, la catastrophe est ensuite à l'origine d'une prise de conscience de la condition des ouvriers mineurs et des normes de sécurité dans cette industrie. Le rapport des experts judiciaires s'oppose quasiment en tout point aux conclusions des deux enquêtes (administrative et parlementaire). Cette condamnation fut vécue tant dans les rangs de la communauté des ingénieurs que parmi les représentants des ouvriers comme la condamnation d'un bouc émissaire. « Marie-Louise De Roeck, Julie Urbain, Paul Lootens, Liste des accidents ferroviaires en Belgique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Catastrophe_du_Bois_du_Cazier&oldid=177877475, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Sécurité civile et sapeurs-pompiers/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le 16 août 1956 eurent lieu les funérailles officielles des six premières victimes. Cette année, le ministre italien des Affaires étrangères, Enzo Moavero Milanesi, sera présent et beaucoup de choses sont prévues pour se souvenir de l’horreur qui a touché plusieurs nations. Par ailleurs, l'envoyeur du niveau 765, Alphonse Caillart, a besoin de deux translations pour évacuer des wagonnets de charbon[6]. Le wagonnet plein à peine engagé retombe dans la galerie. Le charbonnage du Bois du Cazier, à Marcinelle, entrait dans l'histoire. Lorsqu'il arrive à l'envoyage, une cage attend. L'ingénieur Calicis tente de remettre en fonction la dernière des cages restée en surface. Au niveau 975, Antonio Ianetta s'est éloigné de la zone « d'envoyage » pour déplacer une berline de bois[c] qui gênait la circulation des wagonnets pleins[10]. Le port du masque fut rendu obligatoire et des recherches scientifiques furent menées pour réduire le risque d'incendie lié aux bandes transporteuses. 262 mineurs y perdirent la vie, asphyxiés pour la plupart. Le patrimoine minier :Le Bois du Cazier Plus de Dailymotion VIDÉO SUIVANTE EN COURS DE LECTURE : Actualité Le patrimoine minier : Le Bois du Cazier Dailymotion VIDÉO … On y présente la cage mais personne ne demande plus son arrêt pour y prendre place[21]. 262 mineurs périssent asphyxiés. Le rapport s'attardera sur les causes techniques ayant déclenché la catastrophe mais éludera, tout comme l'enquête administrative, des questions plus fondamentales: « Des questions essentielles comme l’accroissement insensé de la production, le mode d’exploitation vieilli, les travailleurs sans qualification qui ignorent les risques du métier, le système disciplinaire, le problème du manque d’investissement et l’entrée en vigueur des normes de la CECA seront complètement éludées par les membres de la Commission au profit des questions techniques[52]. Merci. Hélas, la deuxième translation du niveau 765 était en cours, ce qui explique le rappel brutal de la cage tandis que le wagonnet vide et celui rempli étaient à demi engagés. Nouveau refus, nouvel emprisonnement. Cet article est réservé aux abonnés. Il faudra trois semaines pour remonter tous les corps mais celui de la 262e victime ne sera découvert qu'en décembre 1957[44],[45]. Le passé, présent pour le futur Au sud de Charleroi, aux portes de l’Entre-Sambre-et-Meuse, le Bois du Cazier est devenu un lieu de vie et de rencontres sur fond de patrimoine industriel. Willy Bourgeois, Serge Mayence (recueil des documents) et. Soudain, la cage est rappelée[11]. Entretien avec le professeur Stassen », Revue du Nord, mars 2012, Marcel Leroy mentionne 5 000 francs belges (, Réalisée en 2006 à l'initiative du Patronato INCA-CGIL, à l'occassion du 50. La presse internationale couvrira la catastrophe durant de nombreuses semaines. Le gouvernement belge, sous la pression populaire, réunit une commission d'enquête parlementaire, le 25 août 1956. Marie-Louise De Roeck, Julie Urbain et Paul Lootens. « pour avoir “(...) par défaut de prévoyance ou de précaution, mais sans intention d’attenter à la personne d’autrui, involontairement causé la mort de 262 personnes (...), [et] porté des coups ou fait des blessures à 6 autres (...)”[63]. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique[1] au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8 août 1956. Ils descendent à 1035 et 1175 mètres. À la surface, Oscar Mauroy qui travaille avec le niveau 765 manœuvre sans plus se préoccuper du niveau 975. Les grilles de sécurité sont replacées sur la dernière logette pour accueillir les trois hommes. La cage emmenant Antonio Iannetta et les deux ajusteurs arrive en surface 8 h 25[12]. L'industrie du charbon belge entendait en profiter pour se positionner comme leader sur le marché européen mais la main-d'œuvre manquait. Un incendie s'est déclaré à près d'un kilomètre sous terre. Ceci s'explique par les accords qui avaient été conclus entre la Belgique et l'Italie, le 23 juin 1946 : les accords charbon[48]. 1. Jean-Louis Delaet, Alain Forti, Francis Groff. La température a augmenté immédiatement de manière extrême (1 100 °C) et les fumées toxiques et les flammes se sont propagées très rapidement tant vers le haut que vers le bas en raison de l'aérage des deux puits. C'était il y a 60 ans, jour pour jour. Il s'agit d'Adolphe Calicis, l'ingénieur des mines directeur des travaux du Bois du Cazier, d'Eugène Jacquemyns, l'ingénieur en chef du charbonnage, de Roger Lefebvre, directeur divisionnaire du bassin de Charleroi-Namur, celui-là même qui avait organisé l'enquête administrative et pris part à l'enquête parlementaire se voyait inculpé, de Philippe Dassargues, présent sur les lieux lors du sinistre, ingénieur des mines chargé de la surveillance du Bois du Cazier et de Louis Devleeschauwer, électricien de la société CONELVA chargé du contrôle des installations électriques du site minier[59]. Au niveau européen se tint une conférence internationale dans le cadre de la CECA qui promulgua pas moins de 308 résolutions qui pour la plupart furent mises en œuvre en Belgique. Après une quarantaine d'audiences, le 28 janvier 1961, la cour d'appel condamna le seul Adolphe Calicis à six mois de réclusion avec sursis et 2 000 francs d'amende[61] et relaxe les quatre autres prévenus[62],[60]. Commémoration du 55ème anniversaire de la catastrophe minière du Cazier à Marcinelle Publié le 08-08-11 à 13h07 à MARCINELLE 08/08 (BELGA) La cérémonie commémorative du 55e anniversaire de la tragédie du Bois du Cazier s'est déroulée, lundi matin, à Marcinelle (Charleroi), en souvenir de l'accident de charbonnage qui a, le 8 août 1956, coûté la vie à 262 mineurs. Oscar Mauroy informe le niveau 975 qu'ils doivent laisser la dernière logette vide pour récupérer les trois hommes. On organise une infirmerie dans la salle des douches pour accueillir les blessés[26]. Geneviève Ladrière interroge Angelo Galvan qui vient de remonter du puits pour savoir s'il y a un espoir de retrouver des rescapés. Il casse l'arrêt de la cour d'appel. "[16],[36], il vient de retrouver cinquante hommes morts asphyxiés au fond d'une galerie. À 835 mètres, où l'on mesure des taux de monoxyde de carbone mortels, deux corps sont retrouvés[35], tandis qu'à 880 mètres, aucune victime n'a été trouvée. Les câbles téléphoniques et les cordons de sonnette ayant également été arrachés, il n'y avait plus de communication possible avec les hommes piégés au fond de la mine. [...] L'explication de l'attitude des prévenus est à trouver dans un état d'esprit, l'état d'esprit trop intéressé de celui qui s'obstine à se servir d'un objet usé pour en retirer encore quelques bénéfices, malgré les dangers dont il menace autrui et qui, pour atteindre ce but, commet les pires imprudences. Le charbonnage du Bois du Cazier, à Marcinelle, entrait dans l'histoire. En fin de journée également, Germain Wilmart, le pompiste, est retrouvé vivant à 170 mètres et ramené à l'infirmerie mais, trop intoxiqué, il meurt dans les bras de l'assistante sociale, Geneviève Ladrière, l'ange du Cazier comme l'appelaient les journalistes entre eux[31],[32],[16],[33]. 187 et sq. Les galeries au Bois du Cazier s'étendent en effet sur une surface de 875 hectares imposant parfois un trajet de 40 minutes pour que les mineurs rejoignent leur taille[6]. Le ministre de la justice, Albert Lilar, le fait expulser du pays au motif de « nuisance à l'économie du pays »[65]. Le surveillant de surface, Jules Gilson, prévient aussitôt l'ingénieur Adolphe Calicis, directeur des travaux. Il faut pour ce faire la désolidariser de sa jumelle coincée au fond. Quoiqu'il en fût, Antonio Ianetta engage un premier wagonnet dans la cage. La catastrophe minière du Bois du Cazier Le matin du 8 août 1956, la plus grande catastrophe minière de l'histoire de la Belgique se produisait au Bois du Cazier à Marcinelle, faisant 262 morts de 12 nationalités différentes, principalement d'origine italienne (136) et belge (95) et laissant derrière eux des centaines de veuves et d'orphelins. Depuis, des cérémonies commémoratives rappellent le souvenir des 262 mineurs qui ont péri dans cette terrible tragédie. Les hommes arrivés à leur niveau se rendent ensuite à leur poste de travail qui peut parfois être distant de deux kilomètres. Le public et les médias, à l'exception notable de la presse communiste, ne s'intéressent plus au procès qui est devenu une véritable querelle d'experts éludant soigneusement les questions de fond. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante Un mois avant la catastrophe de Marcinelle, la cour d'appel de Liège rendait son verdict dans le cadre de l'affaire du puits du Many qui avait fait 26 morts, le 24 octobre 1953. Les hommes sont retrouvés à 400 mètres de l'inscription, ils ont probablement été asphyxiés lors de la remise en fonction de l'aération à 14 heures. À 9 h 15, sous l'action de la chaleur sur les câbles, la cage couchant du puits de retour d'air[22] s'écrase au fond de la mine, elle sera suivie par la seconde vers 10 h 15[6]. Lucien Bajoux était tireur et a échappé de peu à la catastrophe du 8 août 1956. Après les commémorations de la catastrophe qui a provoqué la mort de 262 mineurs, le 8 août 1946, dans des circonstances particulièrement dramatiques, c’est une nouvelle Le 17 août 1956 se déroulèrent les funérailles de 37 autres victimes[46]. ». Le Bois du Cazier comporte deux puits surmontés de châssis à molette distants de 27 mètres et communiquant entre eux, l'un permet l'admission de l'air et l'autre son évacuation. La commémoration du Bois du Cazier à Charleroi est annulée en grande partie Chaque année, le Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi) commémore sa catastrophe survenue le … La cage arrive en surface vers 8 h 30[18],[17]. En 1953, il publie un opuscule intitulé « Six mois dans l'enfer d'une mine belge »[64]. Au sud de Charleroi, le Bois du Cazier est un lieu culturel incontournable sur fond de patrimoine industriel. Les cordons de sonnettes ayant été détruits lors de l'accident, les hommes dans la cage ne peuvent prévenir la surface pour les remonter. Ce puits, en raison des risques liés au grisou avait été isolé des deux autres conduits. « Où la lampe passe, le mineur doit passer ! Dans les jours qui suivent, les sauveteurs sont rejoints par des centrales de secours françaises et allemandes disposant de moyens de communication moderne avec la surface. Les travaux de sauvetage se poursuivent durant toute la nuit. Le 8 août 1956, 275 mineurs sont descendus au fond de la mine et seulement 13 sont remontés vivants, 262 camarades ont perdu la vie. Prisonniers dans le coffrage du puits, les trois hommes entendent cependant des gémissements autour de l'envoyage quelques mètres au-dessous d'eux. Sur les flancs des puits courent également les conduites d'eau, d'électricité (réseau: 6 Kv ; transformateurs 525 v[4]), d'huile hydraulique sous pression (6 kg/cm2) et des câbles téléphoniques. Les hommes de nuit sont remontés en surface. agrandir. La catastrophe a été commémorée à l'heure précise des événements, et en présence de plusieurs personnalité. Les sœurs de la charité de Marcinelle offrent leurs services et les médecins de la caisse commune des charbonnages sont présents pour accueillir les rescapés[27]. Modélisation 3D de l'accident à l'envoyage du niveau 975. Les commémorations démarreront le mardi 7 août à 17h. Antonio Ianetta fait le tour de l'envoyage pour tenter de le débloquer.agrandir, 3. Après 40 minutes, les 275 hommes sont répartis aux différents niveaux: le pompiste est déposé au niveau 170, c'est-à-dire à 170 mètres, 27 descendent aux niveaux 715 et 765, 89 à 835 et 907 mètres et le gros du contingent, 149 hommes sont descendus à 975 et 1035 mètres. Dans ces entrailles profondes de plus d’un kilomètre, douze nationalités de mineurs se côtoyaient. Oscar Mauroy cesse de se préoccuper, dès cet instant, du niveau 975 et travaille avec le niveau 765. charbonnage, mine, accident, catastrophe, bois du cazier, marcinelle, charleroi, anniversaire, italien, commémoration, souvenir, hommage, mineur. Il s'agit de Philippe Detobel, bouveleur, René Albert, Robert Barbieux, Carlo Fontaine, Onorato Pasquarelli (le soigneur de chevaux), Attilio Zannin et Marceau Caillard (le fils de l'envoyeur du 765)[16]. Tous les 8 août une commémoration se déroule sur le site du Bois du Cazier durant laquelle, on fait tinter la cloche Maria Mater Orphanorum Enfin, l'enquête judiciaire est confiée à un juge d'instruction assisté de cinq experts : Maurice Guérin, Inspecteur Général des Mines honoraire et chargé de cours à l’Université de Liège ; Fernand Dacos, professeur à l’Université de Liège ; Lucien Denoël, professeur émérite à l’Université de Liège ; Gustave Tison, professeur émérite à l’École des Mines de Douai ; et l’Allemand Helmut Fritzche, professeur d’Exploitation des Mines à la Haute École d’Aix-la-Chapelle[57]. Le wagonnet plein ne parvient pas à chasser complètement le wagonnet vide, les deux arrêtoirs anti-recul (bloquant les essieux) se sont bien couchés lors de l'encagement mais l'arrêtoir "lolo" sur la roue avant droite a bloqué le second train de roues. L'économie, quelle que soit sont importance pour le bien général, ne peut prétendre étouffer les autres valeurs, la vie étant le plus grand bien de tous les biens et devant être prolongée jusqu'aux limites les plus extrêmes...[66] ». À son retour, il n'y a pas de cage à l'envoyage mais une cage vient rapidement se poser sur le berceau mobile de la balance hydraulique. Vers 9 h 30, deux sauveteurs, suspendus dans un cuffat (sorte de cuve métallique servant de nacelle)[23] tentent de descendre par le puits en construction (Puits Foraky[g]) pour rallier le niveau 765. il prévient deux mineurs[f] qui se trouvent là de remonter en surface parce qu'il y a un incendie, il est environ 8 h 10[12]. Jean Stromme, l'ingénieur hollandais chargé de l'approfondissement du puits d'extraction est le 275e homme à être descendu dans la mine ce jour-là. Pour la translation des cages, la communication avec la surface se fait au moyen de cordon de sonnette et d'un code : quatre coups signalant, par exemple, que la cage est prête à être remontée en surface[5]. En première instance, cinq personnes sont mises à la cause. Antonio Ianetta, dès qu’il arrive en surface rencontre l'ingénieur Adolphe Calicis, l'informant qu'il y a un incendie à l'envoyage du 975[15]. Elle déboucha également sur la mise sur pied d'une commission internationale permanente qui émit plus de 350 résolutions[67]. Ce dernier contre l'avis de ses camarades décide de ressortir de la cage pour redonner le signal de départ. En Belgique, les fonds de la CECA ne servirent qu'à augmenter la production pour maintenir la Belgique sur l'échiquier international. Elle causa la mort de 262 mineurs. La foule nombreuse fait une haie d'honneur aux cercueils chargés sur des camions[47]. Ces experts judiciaires ont pour mission de, « suivre l’instruction ouverte à charge de X du chef d’homicide par imprudence dans l’affaire de la catastrophe minière du Charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle, de prendre connaissance des dossiers et de donner leur avis motivé sur les circonstances et causes de la catastrophe et sur les responsabilités éventuellement encourues[58]. Les attendus du jugements parlent sans ambage[66]: « Les dirigeants du Many se sont laissés hypnothiser par la production au détriment de la sécurité des ouvriers. Un incendie se déclare aussitôt. Seul un « trou d'homme » a été aménagé mais il ne permet pas le passage d'hommes équipés d'un Dräger (18 kg). C'est là que les wagonnets remplis de charbon arrivent sur des rails. Arsène Renders, ingénieur chez Foraky, se rend toutefois sans équipement à une dizaine de mètres de l'autre côté, il y trouve le corps d'un cheval mort mais pas âme qui vive[23].