Cependant, lâaction clandestine visait à  » secourir les détenues les plus menacées et les enfants, par divers procédés, dont des substitutions dâidentité avec des morts et à saboter la production de guerre allemande en « essayant dâêtre intelligemment imbéciles et maladroites », ce que certaines ont payé de leur vie ». Sur ce total des Françaises envoyées à Ravensbrück, 90% sont des résistantes ou opposantes actives, ce qui explique leur sens de lâorganisation et leur solidarité pendant ces années. Cette rose porte le message : « Liberté-Dignité-Vigilance pour un monde en Paix ». Ce film, câest Ravensbrück comme vous ne lâavez jamais vu... Ce film commence dans un cadre magnifique et glacial, à 80 kilomètres au Nord de Berlin, dans le village déserté de Ravensbrück. Pour des motifs aussi bien pseudo-scientifiques que politiques, les femmes ont été particulièrement menacées par le régime nazi à partir de l’ouverture du camp de Ravensbrück en 1939. a également rejoint la Norvège où des enfants de déportés lâattendaient pour la « Pour que vive leur Ce qui permet de comprendre l’état d’esprit des femmes déportées à Ravensbrück car le titre de l’œuvre signifie littéralement « disponible aux enfers ». Les listes de ces mises à mort collectives camouflées sous lâappellation de « transférées au camp de repos de Mittwerda » ont disparu, sauf une (le 6 avril 1945, pour 496 femmes) sauvée par des détenues ; elle confirme que les victimes, surtout des Polonaises et des Juives hongroises, avaient essentiellement plus de 40 ans et avaient survécu à Auschwitz et Majdanek. MV évoque le nombre de 600 naissances, mais seulement une quarantaine dâenfants ont quitté le camp en vie et, sur les 21 naissances de Françaises, deux garçons et une fille survécurent. (Source FMD). Cartouche à la Poudrerie Skoda . Elle Témoignages vivants de Barcelone à Ravensbrück»Editions Tirésias356 pages,136 … 130 000 femmes et enfants y seront déportés. "Ravensbrück, le camp oublié " à voir le samedi 02 mai sur la Trois à 21h00 dans "Retour aux sources". Complément: ICI « Enfant cachée à Ravensbrück! » Elle avait 4 ans…. Comment sâorganisait la vie dans ce camp inhumain ? Maintenir les liens entre les anciennes déportées de Ravensbrück et ses Commandos et les familles, entretenir et faire respecter la mémoire des… Câest ici quâont été déportés 130 000 femmes et enfants. Déportées de force depuis toute l’Europe, elles sont immédiatement condamnées à mort ou mises au travail forcé. Marie-José Chombart de Lauwe, « Les Françaises à Ravensbrück : témoignages et réflexions », dans Mechtild Gilzmer, Christine Levisse-Touzé, Stefan Martens (dir. Câest ici que sont morts 90 000 personnes. Câest ici quâont afflué pendant 6 ans 36% de déportées Polonaises, 21% de Soviétiques, 18% dâAllemandes et Autrichiennes, 8% de Françaises, 7,5% de Hongroises et 9,5% dâautres pays européens occupés par les nazis. Ravensbrück : un lieu de torture, un camp de concentration taillé « sur mesure » et exclusivement pour les femmes déclarées ennemies du Reich. 130 000 femmes et enfants y seront déportés. Comment sâorganisait la vie à  Ravensbrück ? Les nazis firent tout pour se débarrasser du plus grand nombre possible de détenues, par des transferts dans dâautres camps, dont ceux de Mauthausen et Bergen-Belsen, fin février-mars 1945, et lâextermination des plus faibles, ce qui donna au camp une allure de camp d’extermination. Le chiffre des victimes de ces  » marches de la mort « , méconnu de façon exacte en lâabsence de documents sûrs ( l’ensemble des documents a été détruit par les SS au moment de l’arrivée des alliés), sâajoute au nombre de victimes. Le camp de Ravensbruck a ouvert ses portes le 15 mai 1939. Les derniers membres de la SS quittent le camp le 29 avril en laissant derrière eux environ 2 000 femmes, hommes et enfants malades ainsi que quelques médecins et infirmières détenues et autres volontaires (parmi lesquels Adélaïde Hautval et Marie-Claude Vaillant-Couturier). Des tiers approuvés ont également recours à ces outils dans le cadre de notre affichage d’annonces. 90.000 des 130.000 déportées y ont laissé la vie après des épreuves inhumaines. Ses statuts ont été déposés le 22 juillet 1945. Recevez chaque jeudi toute l'actualité de vos personnalités et émissions préférées. De la rencontre de ces deux projets est née l’ADIR, peu de temps après le retour des déportées de Ravensbrück. Une liste, établie par l’administration du camp, énumérant 25 028 noms de femmes envoyées à Ravensbrück, fait état de 25% de Polonaises, 20% d’Allemandes, 15% de Juives, 15% de Russes, 7% de Françaises, 5% de Tziganes et 13% d’autres origines, réparties dans plusieurs catégories différentes : 84% de politiques, 12% … résistantes déportées, au sein de lâAmicale française de Ravensbrück et des Kommandos Le site de Ravensbrück est intéressant pour la SS : constitué de sable et de marais, il est insalubre, isolé, mais à 80 km de Berlin, à 50 dâOranienburg-Sachsenhausen, siège de lâInspection générale des camps de Concentration, avec, de plus, une bonne desserte fluviale. (Source MV). L’ADIR est alors la principale association de femmes dans un monde de combattants essentiellement masculin. Un autre camp satellite est construit en 1942 à environ 1,5 km du camp principal, le Judendlager, pour jeunes délinquantes allemandes à « rééduquer » par la terreur et le travail forcé. On estime à plus de 132 000 le nombre global de femmes de plus d’une trentaine de nationalités passées à Ravensbrück ; parmi elles également des femmes juives, sintis et roms, ce qui démontre bien le caractère universellement répressif du système concentrationnaire nazi. Ce sera la plaque tournante de la déportation des femmes. Ravensbrück, lâexploitation de la main dâÅuvre, Les conditions de (sur)vie nâont rien à envier à celles des camps dâhommes, (« peur et affolement quotidien demeurent une constante » MV), mais elles deviennent encore plus pénibles les derniers mois et la mortalité augmente, passant de 24 à 60% de la population globale du camp en 1945 (MV, déposition du médecin-chef de Ravensbrück, le docteur Treite). La très grande majorité des déportées par mesure de répression a été envoyée à Ravensbrück, un camp de … Le Mémorial de Ravensbrück avance les chiffres de 120 000 femmes et enfants, de 12 000 jeunes femmes passées au camp d’Uckermark et de 20 000 hommes. Ce documentaire dévoile l'histoire méconnue des femmes déportées et de leurs bourreaux. Les interventions et les photos des gerbes déposées sont sur le site du Mémorial ICI, L’intervention de Mme Amélie de Montchalin, secrétaire d’Etat aux affaires européennes auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française pour le 75éme anniversaire de la libération du camp de Ravensbrück est ICI, « Résurrection » : la Rose de Ravensbrück, Une rose pour lâAvenir. Ce camp de femmes … musée et un mémorial dédié à la Résistance après avoir été un endroit occupé par 282 likes. Au camp de femmes de Ravensbrück, qui envoya des prisonnières dans des kommandos de Buchenwald, trois bébés survécurent au prix d’une formidable solidarité entre les déportées (consulter l’ouvrage Les Françaises à Ravensbrück, par l’Amicale de Ravensbrück, Editions Gallimard, 1965). En raison de la crise sanitaire, les cérémonies et voyages mémoriaux ont été annulés. 1 en parlent. Un vent glacé souffle sans trêve. Amicale de Ravensbrück et ADIR : Les Françaises à Ravensbrück, Gallimard, 1965. NEUS CATALA. Les nouveau-nés étaient, au début, systématiquement étouffés ou noyés. », Agent de renseignement pour la résistance parisienne, Violette Rougier-Lecoq est arrêtée et déportée à Ravensbrück en octobre 1943. Amicale de Ravensbrück et des Kommandos dépendants, 10 rue Leroux 75 116 Paris Voir l’historique sur le site du Mémorial, « Elle [La rose de Ravensbrück] vit encore en certains lieux. - Les enfants et la Kinderzimmer : Environ 900 enfants âgés de deux à seize ans furent déportés à Ravensbrück, avec leurs proches, évacués d’autres camps, séparés de leur famille ou déjà orphelins. ». Câétait une vision évoquant lâesclavage assyrien. Forcée à travailler pour une usine d'obus près de Leipzig en 1944, elle survivra à deux ans d'horreur. C'est ici … On distingue aussi les 35 Blocks, les entrepôts de lâIndustriehof (ateliers de récupérations de vêtements militaires appartenant à la SS), les 20 ateliers de lâusine de composants électriques Siemens & Halske, avec son camp annexe de détention, créé à la fin de lâété 1942. Entretien avec cette habitante de Saint-Nazaire. Maintenir les liens entre les anciennes déportées de Ravensbrück et ses Commandos et les familles, entretenir et faire respecter la mémoire des … En 1944, les nazis les laissent vivre, mais rien n’est prévu pour les accueillir jusqu’en septembre de cette année avec la création de la Kinderzimmer dans le Block des malades n° 11, mais sans aucun moyen sauf la débrouillardise et la solidarité des détenues. Autour d'un lac s'étend une zone marécageuse de dunes et de sables gorgés d'eau. Ravensbrück a été le premier camp de femmes aménagé par les nazis. Enfin, on avance, le chiffre de 20 000 détenu(e)s encore présent(e)s dans le camp qui sont lancé(e)s dans des « marches de la mort » les 24 et 26 avril (les hommes) et les 27 et 28 avril (les femmes), soit deux jours avant lâarrivée de lâarmée soviétique. Hommages, en 1997, de ses camarades déportées; L'unité de la déportation; par Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Présidente de l'ADIR, déportée à Ravensbrück La femme mémoire; par Marie-José Chombart de Lauwe, déportée à Ravensbrück, Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Nous utilisons des cookies et des outils similaires pour faciliter vos achats, fournir nos services, pour comprendre comment les clients utilisent nos services afin de pouvoir apporter des améliorations, et pour présenter des annonces. De la Résistance à la déportation. Des gerbes ont été déposées, des témoignages des représentants des Ãtats en hommage aux victimes ont été lus. Cela est significatif de l'existence qu'avaient les détenues dans le camp de concentration : une existence telle qu’elles se disaient prêtes à aller en enfer, si elles ne s'y pensent pas déjà. Source et crédits photographiques, Pour compléter cet article, se reporter aussi à celui posté le 5 mars sur ce blog, intitulé « Les femmes et la déportation« , consacré à l’opérette de Germaine Tillion. « Le Verfügbar aux enfers est une opérette écrite clandestinement à lâautomne 1944 par Germaine Tillion au camp de concentration de Ravensbrück. Ravensbrück, à 80 kilomètres au Nord de Berlin, était le plus grand camp de concentration réservé aux femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. On peut aussi voir lâemplacement de la tente de 50 m sur 10 m, dressée pendant lâhiver 1944-45 sur un sol resté sans construction à cause de son humidité et où plus de 3 000 femmes (transférées des camps de lâEst, essentiellement Auschwitz-Birkenau, lors des marches de la mort) furent entassées, parfois avec des enfants, à même le sol, sans couverture, sans eau, ni un minimum de conditions sanitaires, ce qui explique le nombre important de victimes quand elles ne furent pas rapidement transférées vers des camps satellites. En novembre 1938, 500 détenus du camp de Sachsenhausen commencent, à Ravensbrück, la construction du futur camp pour femmes. Cependant, comme le fait remarquer le numéro 39 de Mémoire Vivante (MV) consacré à ce camp, jamais les responsables SS ne placeront des femmes à la tête d’un camp et la direction de Ravensbrück, comme de ses Kommandos, restera toujours aux mains de SS, organisation nazie uniquement masculine. Sur ce plan, on peut voir, depuis la porte du camp qui donne accès à la Lagerplatz (place principale du camp) prolongée par une vaste allée qui sert de lieu de rassemblement pour les appels, les bâtiments de la Kommandantur, et, dominant le mur, la cheminée du crématoire (un 2ème fut achevé pendant lâhiver 1944-45 mais ensuite il fut détérioré par la surchauffe), et la chambre à gaz construite au début de 1945. Une femme sur cinq n’y survivra pas. Des hommes, 20 000 au total ont également été déportés dans un camp annexe. Ces déportés de 23 nationalités sont majoritairement des résistants et prisonniers de guerre, mais pas queâ¦. Parmi les femmes célèbres déportées dans ce camp, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, la nièce du général, se fit un devoir de témoigner malgré la douleur du souvenir. ». Ravensbrück : un lieu de torture, un camp de concentration taillé « sur mesure » et exclusivement pour les femmes déclarées ennemies du Reich. Celui-ci ouvre ses portes dès le mois de mai 1939 pour accueillir ses premières prisonnières, d’abord allemandes et autrichiennes, témoins de Jehova, politiques, asociales ou droit commun. Source réseau Canopé, « Survivre est notre ultime sabotage » Germaine Tillion, voir article de ce blog, « hommage aux femmes dans la résistance et la déportation »), Fondation pour la Mémoire de la déportation (FMD, Voir l’historique sur le site du Mémorial, Pour une nouvelle année 2021, signe d’espoir et de renouveau,  » Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora » présenté au CESE le 24 septembre 2020, Ravensbrück, le plus grand camp de femmes, mais surtout,« l’enfer des femmes ». Près de 9.000 femmes de France ont été victimes des mesures de répression et déportées dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie. Parmi elles, une sur cinq ne revient pas de déportation. Le 25 Novembre 1938 sur les ordres de Reichsführertout SS Heinrich Himmler, Ils ont été transférés des 500 prisonniers camp de concentration de Sachsenhausen pour la construction du nouveau camp des femmes à Ravensbrück, répartis dans une propriété personnelle de Himmler lui-même. Nous nous attelions à sept ou huit pour le tirer. dépendants en 1975. Les nazis doivent aussi prendre en main lâéducation des jeunes Allemandes et, pour cela, ils sâinspirent des principes de formation de la SS. Ce site propose une large collection de documents qui permet de retracer l’histoire du camps, de comprendre le quotidien des prisonnières et pour nous, généalogistes, de retrouver des traces de détenues, membres de nos familles. B) Les différentes catégories de déportées . Le rythme de 150 à 160 mises à mort par jour au printemps de cette année-là a été établi lors du procès des responsables du camp et confirmé par les recherches qui ont suivi (source MV). Un camp dâhommes (kleines Männerlager), créé en 1941, servit de réservoir de main dâÅuvre pour les agrandissements, mais aussi de camp disciplinaire; 20 à 25 000 détenus y sont passés, mais très peu survécurent. La majorité dâentre elles est partie de Compiègne-Royallieu ou du Fort de Romainville (voir article de ce blog, « hommage aux femmes dans la résistance et la déportation »). Commencé en novembre 1938, le camp s’agrandit continuellement jusqu’en 1945 … Femmes en déportation met en lumière les différences de parcours des déportées et internées, la pluralité des causes de leur engagement dans la Résistance et les conditions particulières de la réinsertion des rescapées après-guerre. Ravensbrück est une ancienne commune d'Allemagne située à 80 km au nord de Berlin, où le régime nazi établit de 1939 à 1945 un camp de concentration spécialement réservé aux femmes, dans lequel vécurent aussi des enfants. Plus de 8 800 femmes ont été déportées sur ces bases répressives, tandis que dans la même période, environ 30 000 femmes et filles considérées comme juives ont été également transférées dans le « Grand Reich », dans des camps d’extermination. Afin de faire connaître les parcours de vie de femmes déportées et persécutées qui ont aimé des femmes, quelles que soient leurs nationalités, quels que soient les statuts de déportées que le régime nazi leur ont attribués, nous proposons un projet global alliant numérique, installations artistiques participatives, recherches historiques et féministes collaboratives. 90 000 y périront. Bernard Strebel (article memoiredesdeportations) estime que presque la moitié des victimes qui ont péri dans le « complexe de Ravensbrück â exécutions massives comprises â ont trouvé la mort dans les quatre derniers mois. Ceux-ci rappellent les objectifs de l'APR en les précisant. De février à avril 1945, les “ lapins” furent recherchés par les SS : appels-surprise, comptages à l´improviste, fouilles mais rien n’y fit, les autres déportées les cachèrent et des camarade-médecins allèrent même jusqu’à tatouer sur le bras de quelques lapins des numéros de femmes évacuées d’Auschwitz et/ou venues mourir dans le camp. Femmes en déportation Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945 À l'occasion du 70e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l'université Paris Nanterre organisaient en décembre 2015 le premier colloque consacré à l'étude des femmes déportées par mesure de répression depuis la … Obus de DCA usine Heinkel . Quant au nombre de Françaises déportées de France à Ravensbrück, en l’état de ses recherches, en 2017, ... La majorité d’entre elles est partie de Compiègne-Royallieu ou du Fort de Romainville (voir article de ce blog, « hommage aux femmes dans la résistance et la déportation ») Le camp. les nazisâ¦, Que soient remerciés tous ceux qui participent à cette chaîne dâamitié, mais aussi les agents techniques des jardins et de lâenvironnement qui, dans les villes, ont aidé à prélever, à planter « Résurrection » pour que « Résurrection » vive et continue à vivre. En mai 1939, le régime nazi établit le plus grand camp de concentration spécialement réservé aux femmes : Ravensbrück. Ils ont été immédiatement placés en détention plus de 2000 femmes entre autrichien et allemand, des pre… Quelles épreuves traumatisantes ont dû surmonter les déportés dans ce camp inhumain ? Ethnologue, elle a réussi à prendre le recul nécessaire pour observer les règles de lâunivers concentrationnaire, quâelle et ses camarades, subissent. Les archives de Ravensbrück sont disponibles en ligne depuis le lancement du site “ Witnessing genocide”. Il faut aussi y ajouter les 21 bébés nés de Françaises à Ravensbrück et dont seulement trois ont survécu. Le travail forcé de cette main dâÅuvre est très rentable dâautant plus que les entreprises peuvent à tout moment renvoyer les détenues épuisées contre des nouvelles. Dans Bouillon de culture en 1998, Bernard Pivot la reçoit à propos de son ouvrage La traversée de la nuit dans lequel, pour la première fois, plus de cinquante ans après sa libération, elle raconte son expérience de déportée à Rav… Le documentaire «Ravensbrück, l’enfer des déportées» est diffusé à 21h05 sur La Trois ce samedi 2 mai. Quant au nombre de Françaises déportées de France à Ravensbrück, en lâétat de ses recherches, en 2017, la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) estime leur nombre total à environ 7 500 si on ajoute les déportées dans le cadre de la « solution finale ». Ravensbrück est le camp de concentration des femmes. Au fur et à mesure que la guerre progresse, le nombre de camps annexes augmente. Il devient lâUckermark pendant lâhiver 1944-45 et sert de camouflage à des mises à mort collectives ou dâétape vers la chambre à gaz. ), Les femmes dans la résistance en France, Paris, Tallandier, 2003 (colloque de Berlin, 8-10 octobre 2002), p. 325.Marie-José Chombart de Lauwe, étudiante en médecine et résistante, est arrêtée à 19 ans … La qualité de la recherche est telle qu'il suffit de … Le climat est si rigoureux quâon surnomme cette région la "petite Sibérie mecklembourgeoise".Â, Câest ici, à Ravensbrück, que le plus grand camp de concentration réservé aux femmes se trouvait pendant la Seconde Guerre mondiale. Christiane Cabalé fait partie des plus jeunes déportées au camp de concentration de Ravensbrück. C’est la fin de lâhistoire du principal camp de femmes du système concentrationnaire nazi. Amicale de Ravensbrück. 8 000 femmes sont passées à Uckermark ; quelques-unes ont pu échapper à leur sort grâce à diverses complicités. La météo a été mise à jour pour cette ville, L'enfer des femmes dans le camp de concentration de Ravensbrück - © Tous droits réservés, La baronne Lily de Gerlache, déportée dans le camp de Ravensbrück et grande figure de la résistance, s'est éteinte à l'âge de 96 ans. Des billets de tous les pays, des pièces, des médailles, des alliances, des bijoux recouvrent le sol et il est interdit de les ramasser. à la mi-janvier 1945, Ravensbrück et ses camps abritaient environ 46 000 détenues et 8 000 hommes, mais les évacuations augmentèrent considérablement, ce nombre provoquant une situation chaotique. Dans l’état actuel des recherches, on estime que 8900 femmes ont été déportées par mesure de répression. Nouvelle recherche. Ce camp était celui de toutes les minorités. Au fil des ans, le camp est passé dâun camp de rééducation, à un camp de travaux forcés fournissant en main dâoeuvre les mines de sel et usines dâarmements alentour, à une horrible antichambre de la mort. Fabrication de pièces d’avion dans l’annexe des usines Siemens Halske . 1 700 hommes déportés de France ont également transité par le camp ou lâun de ses Kommandos. 90 000 y périront. Qui sont les femmes qui ont été déportées à Ravensbrück ? «Ces femmes espagnoles. Le camp est construit sur les bords du lac Schwedtsee (en), en face de la ville de Fürstenberg/Havel dont il fait partie depuis 1950, dans une zone de dunes et de … Nombre de déportées. Effectif recensé : Hommes: 5: 2.22% : Femmes: 220: 97.78% : Situations : Rentrés de déportation Un taux de mortalité deux fois moins important que pour les hommes. Rapatriée en avril 1945 par la Croix-Rouge suédoise, elle revient avec 36 dessins dissimulés avec soin tout au long de sa détention ; en 1948, elle les réunit dans un album, Ravensbrück 36 dessins à la plume : un témoignage accablant de lâhorreur des camps et du système concentrationnaire nazi qui sera justement considéré comme tel au procès de Hambourg. replanter sur un lieu maudit, le centre de détention de la Gestapo, devenu un Parmi eux, en dehors des ateliers et usines de lâIndustriehof et de Siemens & Halske, on peut citer des « camps de plein air » (travaux de terrassement, corvées aux cuisines, assèchement des maraisâ¦), les Kommandos de « wagonneuses » qui déchargent des wagons de marchandises issues des rapines nazies en Europe occupée (une source de détournements risquée mais utile pour celles dont la vie dépend de tout), le Kommando Beendorf (fabrique de pièces pour moteurs dâavion dans une ancienne mine de sel à 600 m de profondeur, rattaché à Neuengamme car trop éloigné du camp central de Ravensbrück), Torgau (traitement des douilles dâobus usagées), Rechlin (un des sommets de lâhorreur), Petit-Königsberg (réparation des pistes d’aviation)⦠Au total, le camp de Ravensbrück « alimente en main dâÅuvre féminine plus dâune cinquantaine de Kommandos extérieurs ou de camps annexes » (MV). Ce documentaire dévoile l'histoire méconnue des femmes déportées et de leurs bourreaux. Les effectifs augmentent et s’internationalisent avec la guerre, surtout après 1942, et considérablement en 1944 (presque 22 000 dans la première moitié de l’année, et plus de 48 600 à la fin); en 1945 c’est le chaos avec lâarrivée des détenu(e)s des évacuations des camps de lâEst. 120 000 femmes déportées immatriculées, dont 11 000 Françaises et moins de 3 000 survivantes. Femmes en déportation – Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945, coordination éditoriale de Philippe Mezzasalma, Presses universitaires de Paris Nanterre, avril 2019, 308 p., 19 €.. À l'occasion du 70 e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, La contemporaine-BDIC et l’université Paris Nanterre organisaient en décembre 2015 le … Les détenues ne pensent qu’à manger. Autour du camp et à proximité du lac, le Schwedtsee, se répartissaient les logements des cadres SS, les casernements de troupes des SS, le tout desservi par un important réseau de voirie. Câest un véritable paysage de désolation. L' Amicale de Ravensbrück et l' Association des déportées et internées de la Résistance ont publié une remarquable monographie. Lâidéologie nazie a aussi causé la déportation systématique des Juifs, Tziganes, et Témoins de Jéhovah. Le rire étant la seule arme qui lui reste, elle écrit cette Åuvre qui dépeint lâenfer de Ravensbrück. mémoire, plantez, faites planter cette Rose, monument vivant, créée par les survivantes Le Verfügbar est un animal inconnu, jamais repéré jusque-là , qui ne mange jamais, ne boit que de l’eau sale et est maigre comme un clou. Les déportés internés à Ravensbrück (III.15.) - Les femmes de Ravensbrück : 132 000 femmes, venues de 30 pays, ont été déportées et détenues dans le camp de Ravensbrück. Des témoignages ont attesté de la présence dâenfants au camp, « une horde sauvage et abandonnée » (environ 500 Source MV) victimes aussi des sélections et des transports de la mort. En mai 1939, le régime nazi établit le plus grand camp de concentration spécialement réservé aux femmes : Ravensbrück. Le nombre total de victimes, toutes causes confondues, se situe autour de 70 000 (Source, Gedenkstätte Ravensbrück), Le camp et le Mémorial après la libération : Ravensbrück, lieu de mémoire, Voir lâhistorique du Mémorial sur le site de ce dernier ICI, Des expositions temporaires et permanentes…, Les cérémonies du 75e anniversaire de la libération des camps. Témoignage: « Mais le plus épuisant peut-être [des conditions de travail], câétait le rouleau compresseur⦠Nous faisions les fondations des routes du campâ¦en tirant un énorme rouleau de 1,50 mètre de diamètre, 3 mètres de long et qui pesait 8 à 900 kilos. Elle explique la survie dans le camp, les longs appels deux fois par jour, la faim qui tiraille. Comme dans les autres camps, solidarité et résistance ont aidé à survivre, mais il nây a pas eu dâorganisation structurée avec une direction clandestine car le brassage permanent, dû aux changements fréquents de Blocks, et aux départs vers dâautres camps, ne le permit pas. Parmi les rescapées, environ 600, libérées du camp de Ravensbrück par l’action de la Croix-Rouge et conduites en Suède avant d’être rapatriées, ont connu un parcours singulier. Le camp de Ravensbrück nâa pas été ouvert pour être un camp de femmes. Les premiers transports importants d’un millier de détenues et de leurs surveillantes arrivent à la mi-mai 1939. Dans son mot d’accueil, Nathalie Fabre a rendu hommage à Vincent Garcia, résistant déporté et passeur de mémoire auprès des jeunes, disparu le 9 mai à l’âge de 94 ans. A leur arrivée à Ravensbrück, les déportées sont dépouillées de tous leurs biens. Au début de leur arrivée au pouvoir, les dirigeants nazis nâont pas conscience de lâinfluence des femmes dans la lutte contre le régime et son idéologie, mais elles finissent par entrer dans la catégorie des êtres à « éduquer », par être exploitées puis éliminées. Le 30 avril les avant-gardes de la 49e armée du 2e front de Biélorussie pénètrent dans lâallée centrale du camp et le 1er mai des unités régulières libèrent les dernières et derniers détenus de Ravensbrück.
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