La chasse au condor est une tradition dans les cordillères des Andes. On retrouve des objets en céramique mochica ou bien en or façonné avec la représentation du condor qui ont été réalisés par des populations précolombiennes installées tout au long de la côte nord-péruvienne, dans les oasis côtières et sur les contreforts de la chaîne andine, de -100 à 700. En moyenne, il se nourrit de 900 grammes de viande par jour[37]. Leurs perchoirs-dortoirs sont localisés dans des lieux inaccessibles aux prédateurs éventuels (comme les grands félins), et si possible protégés de la pluie. Fiestas Patrias : commémoration de l'indépendance du Pérou le 28 juillet 1821, El cóndor pasa #Le grand condor des Andes et le retour de l’Inca, Trésor de la langue française informatisé, Centre national de ressources textuelles et lexicales, Distribution and Taxonomy of the Birds of the World, Phylogeny and Classification of Birds : A Study in Molecular Evolution, La fondation du Cuzco et l'origine des Incas, sur le site IBC (Internet Bird Collection), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Condor_des_Andes&oldid=177800394, Taxobox utilisant la classification selon le Congrès ornithologique international, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. ll présente une classique touffe de fibre sur son front. Il est attesté au zoo dès 1942. Condor des Andes mâle, avec caroncules (crête haute, excroissances, et crête basse sous le bec ici peu développée ː c'est un jeune adulte) ; iris doré et collerette immaculée (Sanctuaire animal de Cochahuasi, Písac, Département du Cuzco, Pérou). Cette difficulté est à l'origine des pratiques de chasse au piégeage dont il était victime, car il était un trophée recherché par certaines populations autochtones. On dit même qu’il y a 25000, on pouvait trouver des animaux de type camélidés dans le sud des États-Unis. La femelle dépose un seul œuf (très rarement deux), de couleur blanc-bleuâtre et pesant 280 g pour une longueur de 75 à 100 mm[28],[2]. À la différence de ceux des oiseaux de proie ou des vautours de l'Ancien Monde par exemple, ses pieds ne sont donc pas ou peu utilisables comme arme, ni comme organe de préhension (il ne peut emporter une proie par exemple, et pour le condor donc, "c'est à consommer sur placeǃ..."[2])[17] ; et ils rendent aussi un déplacement arboricole plus difficile que la marche au sol. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Une fois en vol, il se sert de ses grandes rémiges primaires (longues plumes en bout d'aile) pour contrôler sa progression en faisant varier la quantité d’air passant entre elles[1]. La tête est noire ou brun-rougeâtre foncé dans l'ensemble chez le mâle, mais la peau nue de la tête et du cou peut changer de couleur en fonction de l'état émotionnel de l'oiseau, comme on l'a vu ː du rose rougeâtre au bas du cou, au rosâtre tacheté ou au jaune plus haut. Cette espèce est décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758 dans la dixième édition de Systema Naturae[47] sous son nom binominal actuel. Ces animaux ont fait partie d’innombrables cérémonies rituelles, soit comme sacrifice, soit en accompagnant les « seigneurs » dans leurs tombes. Et il est exclu qu'il puisse tuer des animaux de la taille d'un mouton, d'un lama ou d'une vache[36]. En dehors du fait que la taille du condor lui permet de s'imposer en premier dans ce festin partagé, c'est aussi pour cela que les urubus lui laissent volontiers la priorité, ce qui a aussi l'avantage d'éviter des conflits qui seraient coûteux en énergie comme on l'a vu. Apparemment, il appartient à un animal appelé vigogne, qui est un lama originaire des Andes. Sa fibre a été qualifiée comme la plus fine parmi toutes les fibres animales. Mais le long des côtes, il peut vivre en haut des falaises surplombant l'océan[35]. Partis de La Paz en Bolivie, leur objectif… Le Condor des Andes est principalement un charognard qui se nourrit de cadavres d'espèces diverses, notamment ceux de la famille des camélidés tels la vigogne, l'alpaga, le lama ou bien le guanaco, mais aussi de cadavres de bétail comme les moutons ou les bœufs. La femelle adulte a un plumage semblable à celui du mâle, mais elle n’a ni caroncule, ni crête, ni lobes au cou. C'est aussi une espèce dite monotypique, ce qui veut dire que l'on ne lui connaît aucune sous-espèce aujourd'hui vivante. Son effigie peut être admirée sur les figures de proue de certains grands voiliers nationaux comme celle de la goélette Esmeralda, voilier école de la marine du Chili ou bien celle du Guayas, voiler école de la marine de l'Équateur. Le mâle est utilisé pour la reproduction dès ses trois ans. Ce combat qui se transforme en un véritable rituel représente la revanche des Indiens sur les conquistadores. On ne le trouve plus à l'état sauvage. De même, le cou et la tête sont méticuleusement tenus propres par l'oiseau[21]. Mais contrairement aux autres rapaces la femelle est plus petite que le mâle pour une raison inconnue. D'autres sources indiquent un laps de temps de deux à trois mois entre la ponte et l'éclosion[2]. Sa taille est de 1,80 mètres de la tête jusqu’aux sabots et c’est une espèce très commune dans les Andes du Chili et de l’Argentine. Grâce à vous la base de définition peut s’enrichir, il suffit pour cela de renseigner vos définitions dans le formulaire. Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU, a même fait du condor des Andes un symbole de l'amitié entre les peuples, à travers le célèbre thème d'El cóndor pasa découvert et aimé dans sa jeunesse, dans son discours de réception de la Grand-Croix du Condor des Andes en Bolivie en 2003[54]. "Mon plus beau profilǃ" ː mâle adulte aux caroncules bien visibles, au zoo de Philadelphie. Dans une arène, un condor est attaché au dos d'un taureau qui va être excité par les ponchos des espontaneados[62] comme lors d'une faena. En revanche, le condor est donc meilleur marcheur que ses cousins. A présent, cette espèce est surveillée par l’Etat péruvien dans les parcs nationaux protégés, mais la déprédation de ces animaux précieux est toujours latente avec la présence de chasseurs furtifs qui déciment progressivement cette espèce. De plus, les empoisonnements de condors dus aux pesticides se multiplient ces dernières années en Argentine, notamment à cause de l'utilisation du carbofuran, un insecticide interdit en France en 2008 à cause de sa dangerosité, ainsi qu'en témoigne un article de 2018 au titre éloquent ː « [Encore] 34 condors des Andes empoisonnés en Argentine par un pesticide[40] » (avec plusieurs moutons et chèvres, ainsi qu'un puma ː c'était probablement lui qui était ciblé par les éleveurs, avec leur carcasse empoisonnée, pour protéger leurs troupeaux ; la mort des condors ne serait ainsi qu'un dégât "collatéral"). Le lama fut l'unique bête de somme des anciennes civilisations américaines, mais sa résistance est limitée, et il ne fait guère que trois ou quatre lieues par jour. Réconciliation confortée par les initiatives locales, nationales et internationales de protection de la nature, ainsi que par les revenus qu'engendre le tourisme de contemplation de ce superbe animal dans son milieu naturel[36]. Les yeux du mâle sont bruns-dorés. Dans ces cas rares il est éventuellement capable de commencer à consommer sa proie encore vivante[2]. Le lama Ses pattes, son cou et sa tête ont une forme allongée et il peut atteindre 1,90 mètres de la tête jusqu’aux sabots. L’alpaga Wakayo a une fibre dense et spongieuse qui couvre la totalité de son corps, à l’exception de la tête et des pattes qui sont couvertes par un court pelage. L'iconographie du Condor des Andes apparaît sur les timbres de nombreux pays de l'Amérique du Sud comme l'Équateur en 1958, l'Argentine en 1960, le Pérou en 1973, la Bolivie en 1985, la Colombie en 1989, 1992, 1996, le Chili en 2001, le Venezuela en 2004. Le nid, assez sommaire, consiste en quelques brindilles posées à même le sol tout autour de l’œuf, dans un creux de rocher ou une niche inaccessibles à flanc de paroi. Dans ce contexte, « la disparition de 34 spécimens, dont 30 adultes en âge de se reproduire, est une perte inestimable[40] ». C'est seulement chez les Urubus à tête rouge, que les deux sexes, tout en étant d'apparence identique, présentent toutefois un léger dimorphisme pour la taille, mais chez eux, comme chez la plupart des rapaces, c'est la femelle qui a tendance à être plus grande et plus lourde que le mâle. « Ce n’est pas avant six ans que le jeune condor perd ses plumes d'un marron sale pour se parer de l'étonnant plumage blanc et noir de l'adulte[4] ». L'élevage des lamas a commencé (lès 4000 ans avant Jésus-Christ. Son bec, adapté à son mode alimentaire, est puissant, en forme de crosse, large, crochu et tranchant ; il est gris foncé à la base et couleur ivoire au bout. Elle ne serait plus en 2018 que de 6 700 individus en Amérique du Sud[40]. En général, la plus grande espèce [donc le condor des Andes et ses grands mâles en premier] domine les autres[3] ». Il peut néanmoins produire des bruits faibles mais étranges tels que des sifflements, des sons résonnants et des sortes d’éternuements. « Les poussins jeunes peuvent être victimes des grands oiseaux de proie ou des renards, si le nid est accessible aux prédateurs non volants[2] », pendant les rares moments où ils sont laissés sans surveillance par leurs deux parents à la fois. Le mot condor quant à lui est un dérivé hispanique du mot quechua kuntur que les populations autochtones utilisent afin de désigner ce grand oiseau[45]. Comme tous les grands vautours, les condors ont l’habitude de prendre des bains de soleil le matin, car la température de leur corps chute pendant la nuit toujours afin de préserver l’énergie. Descrición facilitada pola Asociación de Xenealoxía, Heráldica e Nobiliaria de Galicia. Téléchargez des vidéos en lien avec Lama auprès de la meilleure agence de séquences vidéos proposant des millions de superbes vidéos, séquences et clips de haute qualité, libres de droits et à des … En Terre de Feu, les amérindiens Onas le nommaient « chalna » et les Yamanas « gurgu », « huairao » ou « huairu ». Alors, interrogé par Birdlife, Sergio Lambertucci, directeur du Groupe de recherches en biologie de la conservation ("Group of Researchers in Conservation Biology GRINBIC, from the Argentine Research Council, INIBIOMA-CONICET"), déclare même que « les Condors des Andes ne peuvent survivre à ces taux de mortalité ; l'usage du poison doit absolument être arrêté, si nous voulons continuer à contempler les condors survolant les cimes andines[36] ». En effet, ce groupe n’a pas de syrinx ni les muscles qui lui sont associés[3], et il ne peut pas crier puissamment comme l'aigle, par exemple[26]. Contrairement à la plupart des oiseaux de proie, le mâle est plus grand que la femelle. En effet, il incarne des valeurs de pureté et de grande simplicité. Il était l'animal-totem du monde d’en haut (Haqay Pacha en quechua) dans la cosmovision andine, et faisait le lien entre le monde des vivants et le divin[19]. Le lama a une figure très svelte et ne peut se distinguer par sa couleur du fait qu’il existe une cinquantaine de tonalités différentes. Faute de nourriture, il peut jeûner au pire jusqu'à deux semaines comme on l'a vu[14]. On ne doit pas oublier le célèbre thème d'El cóndor pasa, déjà évoqué, standard international parfois considéré comme "second hymne national" du Pérou. Il préfère les grandes carcasses, telles que celles de cerfs, de bovins ou de camélidés des Andes (le lama et ses cousins). Condor des Andes mâle adulte au zoo d'Amnéville en 2014, aux caroncules plus développées. Les lamas, fiers représentant des Andes..sont en réalité originaires des plaines centrales d’Amérique du Nord. L'emplacement taxonomique exact du Condor des Andes et des six autres espèces de Vautours du Nouveau Monde reste flou[48]. L'incubation dure entre 55 et 58 jours[3]. Par exemple, lors de la mise bas des éléphants de mer du sud ou des lions de mer de Patagonie (Otaria flavescens) sur les plages de ces côtes, il fait parfois un long voyage de plusieurs centaines de kilomètres pour se repaître du placenta abandonné de ces mammifères, sans que l'on sache encore exactement comment il en repère le lieu exact et le moment opportun à si grande distance, si ce n'est par une mémoire exceptionnelle[15], qu’il transmettrait de plus à sa descendance[4]. La collerette blanche apparaît seulement quand l'animal devient adulte, vers six à huit ans[1], au même moment que la mue du plumage de brunâtre à noir et blanc (les plumes blanches n'apparaissent qu'à la fin de la mue). Organisée dans la localité très reculée de Ccollurqui dans la région d'Apurímac (province de Cotabambas), un condor, symbole des Indiens andins et oiseau-roi de la cordillère des Andes, livre un combat contre un taureau qui symbolise quant à lui l'espagnol et le conquistador. Bien que les vautours du Nouveau Monde et de l'Ancien Monde aient la même apparence et des rôles écologiques identiques, ils ont évolué à partir d'ancêtres différents dans des régions du monde différentes et ne sont pas étroitement apparentés. ll y a traditionnellement deux variétés de lamas : le Q’ara (pelée) et le Ch’aqu (laineuse). Le diamètre de la fibre d’alpaga est de 25±5 microns en moyenne. Il est obligé de se poser plusieurs fois, ce qui laisse aux chasseurs du temps pour approcher. Sa période de gestation est de 348-349 jours. Le recul des grands prédateurs (puma, jaguar), qui lui fournissaient des carcasses dont il consommait les restes, a aussi raréfié ses sources de nourriture. Condor des Andes femelle immature qui survole la Laguna Tonchek, dans le parc argentin Nahuel Huapi. Ses pattes, son cou et sa tête ont une forme allongée et il peut atteindre 1,90 mètres de la tête jusqu’aux sabots. La plupart du temps le taureau sera vaincu et la victoire du condor qu'on libère, donnera l'occasion de poursuivre les festivités. Recouvert par une sorte d’armure, sa peau est coriace, faite de plaques osseuses sur la partie supérieure de … Ces épisodes massifs de morts en groupe sont dus aux habitudes collectives d'alimentation des condors déjà évoquées. On a même observé qu'il est parfois fidèle par-delà la mort ː si l'un des deux partenaires meurt, l'autre maintient son "veuvage" et ne s'accouple plus. Une autre partie des camélidés aurait émigré vers les territoires du sud et aurait trouvé un milieu idéal de survie dans les Andes centrales du continent. L'alpaga peut vivre jusqu'à 4 500 m d'altitude. Les Incas, en effet, donnaient à leurs cités la forme de leurs animaux sacrés[59]. Celle-ci inciterait le condor, malgré son caractère farouche, à se rapprocher des routes et à chercher sa nourriture sur les cadavres des animaux victimes de la circulation automobile, ce qui accroît le risque d'être lui-même fauché par un véhicule[41]. Agacé, le lama couche les oreilles et montre des dents. Depuis des siècles, il est vénéré comme le dieu à plumes courbes, aussi appelé dans le langage primitif "Lasus-tùtù". Dans la partie Nord de son aire de répartition, où la population est en fort déclin, il semble selon plusieurs études que la raréfaction de sa nourriture en zone sauvage soit le problème majeur[2]. « Regardez un lama dans les yeux et vous verrez sans doute les plus beaux paysages du monde, effleurez-le du bout des doigts et vous toucherez tout l’or des Andes… » citation dont je ne connais pas l’auteur mais reprise par Mr Petit dans un article de presse. Condor des Andes mâle adulte planant au-dessus du glacier Grey (Parc national chilien Torres del Paine, Chili), en 2009. Commercialement, la fibre la plus fine que l’on peut trouver au Pérou est celle qu’on appelle « laine de bébé d’alpaga », qui est une fibre très douce et fine. La période de gestation est de 340±10 jours. Pour ces grands oiseaux, leur taille impressionnante elle-même constitue en soi une importante dépense d'énergie, particulièrement au moment de l'envol, ainsi que pour soutenir son activité métabolique[25]. J.-C. et 800 de notre Ère. D'autant que le Condor des Andes est monogame ː « comme l'albatros et le cygne, il est un amant fidèle. « Le Condor des Andes a donc besoin de la chaleur du soleil pour que ses plumes retrouvent leur forme habituelle. Du fait que la vigogne possède la meilleure qualité de fibre, elle a été très convoitée. De même, la fondation argentine Bioandina a lancé en 2003 un programme international de réintroduction de Condors des Andes dans certaines régions de la côte Atlantique comme dans la petite localité argentine de Sierra de Pailéman, dans la province de Rio Negro en Patagonie. Comme le lama, l’alpaga femelle atteint sa maturité sexuelle à l’âge d’un an. Par exemple, le mâle de la Grande Outarde, autre gros oiseau volant terrestre de l'Ancien Monde, peut parfois aller jusqu'à peser 20 kg (records avérés à 19 kg en Espagne et 21 kg en Mandchourie[8]), mais avec un poids moyen d'espèce autour de 10 kg, en raison d'un fort dimorphisme sexuel[N 1] (la femelle est beaucoup plus petite que le mâle, avec un poids moyen de 5,5 kg), et parce que les grands individus y sont plus rares que chez le condor. La technique de chasse est originale : on amène une vache, un âne ou un cheval en altitude, et on l'abat dans un creux topographique assez profond et pentu. D'ailleurs, on a observé que l'arrivée en dernier des condors sur la zone de la dépouille provoque une excitation visible parmi les espèces plus petites de vautours présents. On l'a vu, sa quasi-calvitie est une adaptation pour l'hygiène, permettant à la peau d'être plus accessible au nettoyage par frottement, ainsi que d'être exposée aux effets stérilisants de la dessication et de la lumière ultraviolette aux hautes altitudes[22]. Puis il passe la majeure partie de son temps à planer dans les courants thermiques créés par les vallées et les montagnes. Après plusieurs jours de guet, le condor est attiré par la carcasse, et approche. Le Condor des Andes est en effet menacé par les empoisonnements indirects utilisés pour les prédateurs, et par le plomb contenu dans les carcasses. Ils ont migré vers le sud il y a 3 millions d’années. Un autre condor des Andes mâle, surnommé "Thaao", est né en captivité au Zoo Beardsley dans le Connecticut en 1930, et mort le 26 janvier 2010, à presque 80 ans, donc[24]. Renseignements Le lama et le chameau sont de … C’est le plus commun et le plus résistant des camélidés andins, souvent utilisé comme bête de somme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ainsi, Hector, le condor des Andes du Jardin d'essai à Alger est mort en 2010[23]. Si cet oiseau mange trop, il sera incapable de s'envoler à même le sol ; il devra attendre le processus de digestion, et, en cas d’alerte ou de danger, dégurgiter son repas. Le Condor des Andes (Vultur gryphus) est une espèce d'oiseaux de proie diurnes de l'ordre des Accipitriformes. Sur les côtes du Pacifique, notamment celles de Patagonie, son alimentation est complétée par des charognes de phoques et de poissons mais aussi d'œufs d'oiseaux de mer, cétacés échoués, grands oiseaux de mer morts, etc. Le mâle adulte présente une crête importante sur la tête et débordant sur le bec, ainsi que d'autres caroncules sur la face et sous le bec, ainsi que des lobes charnus sur le cou[3]. Une céramique mochica (entre 100 et 700 de notre ère) représentant un condor au musée Larco à Lima. En effet, le Condor des Andes, comme plusieurs vautours du Nouveau Monde, pratique l’urohydrose1 (uriner volontairement sur les écailles de ses pattes) pour refroidir par évaporation son corps en cas de grandes chaleurs[2], un peu comme le corps humain le fait en transpirant. Son diamètre moyen est de 12,5±1,5 microns, mais elle ne dépasse pas les 3 cm de longueur. Or le Condor des Andes est un charognard remarquablement efficace grâce à ses techniques systématiques de repérage, à son excellente mémoire des itinéraires et de la topographie de son vaste territoire, et grâce à ses moyens de détection exceptionnels (la vue particulièrement). Il repère les dépouilles lors de ses "tournées d'inspection" systématiques de son territoire, raison de ses longues séances de vol planant couvrant de grandes étendues, et grâce à sa vue exceptionnellement perçante ; mais le condor des Andes possède un odorat très médiocre par rapport à celui d’autres oiseaux[1], par exemple si on le compare avec le Grand Urubu, son pourtant proche cousin de la famille des Cathartidés. Ils peuvent recevoir brusquement un afflux de sang et donc changer de couleur en réponse à l'état émotionnel de l'oiseau. Ces animaux, de la famille des camélidés, sont tous originaires de la cordillère des Andes, chaîne de montagnes traversant entre autres le Pérou, le Chili, l'Argentine, la Bolivie et l'Equateur.
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