Invasion du Koweït conduira à guerre du Golfe en 1991. En 1991, l’Irak de Saddam Hussein, au nom de revendications économiques et territoriales non abouties, envahit l’Émirat du Koweït. Perry M. Smith, « How CNN fought the war: A view from the inside », 1991, New York, Birch Lane Press. Les grands réseaux de télévision américains (CBS) la présentaient du strict point de vue militaire américain. Les conditions météorologiques furent modifiées jusqu'à 500 km à la ronde. C’était la première fois, dans le cadre d’un événement tel qu’une guerre, que des journalistes devaient être escortés pas des responsables militaires[35]. Les trois principales chaînes télévisées américaines (ABC, CBS et NBC) étaient présentes sur le terrain et ont couvert la guerre en direct. Après avoir envahi le Koweït, il en a été délogé par ses anciens amis. Selon ce rapport, le taux de mortalité à l'accouchement est passé de 50 pour 100 000 en 1989 à 117 en 1997, tandis que le taux de mortalité infantile (compris pour inclure les enfants de moins de 5 ans), est passé pendant la même période de 30 pour 1 000 à plus de 97 pour 1 000[29]; entre 1990 et 1994, il avait été multiplié par 6[27]. Voir. Cette invasion, élément déclencheur de la guerre du Golfe, conduit ainsi directement à l'intervention militaire des États-Unis contre l'Irak en janvier 1991. [14]. Avec l’aide de nouvelle technologie, la couverture de la guerre a changé, les médias ont eu accès à des innovations militaires, telles que des images obtenues à partir d’armes équipées de caméras[33]. Cette même année, les Iraniens lancent la guerre des pétroliers et arraisonnent plusieurs tankers koweïtiens, le Koweït ayant apporté son soutien à l’Irak dans cette guerre contre l’Iran. Résolution 678 du Conseil de sécurité autorisant le recours à la force à partir du 15 janvier 1991. En août 2019, 369 personnes sont toujours portées disparues[19]. "Kuwaitis Mourn the Missing in Iraq." Propagande et désinformation font varier les estimations de 4 000 à 400 000 morts »[5]. hal-01571608. Le 2 août 1990, les troupes irakiennes envahissent le Koweït. Une grande majorité des réseaux de télévision ont compté sur les informations et les images fournies par l'armée. Historiquement, le parti Baas et les nationalistes irakiens n'avaient jamais accepté les accords Sykes-Picot de 1915-1916, où les Britanniques et les Français se partageaient le Moyen-Orient alors sous contrôle de l’Empire Ottoman en zones d'influences. Quelle guerre culturelle ? Le président américain George Bush déploie les forces des États-Unis en Arabie saoudite et exhorte d'autres pays à envoyer leurs propres armées sur le terrain. Le 29 novembre 1990, la résolution 678 du Conseil de Sécurité des Nations Unies autorise le recours à la force contre les forces irakiennes, si celles-ci n'ont pas évacué le Koweït au 15 janvier 1991. United Nations Security Council Resolution 660 (Condemning the Invasion of Kuwait by Iraq), S.C. res. Ruth Blakeley, Department of Politics, University of Bristol, 2001 (Revised in February 2003). Endless torment : The 1991 Uprising in Iraq And Its Aftermath, « Bombing Dual-Use Targets: Legal, Ethical, and Doctrinal Perspectives », Rapport d'information déposé en application de l'article 145 du Règlement par la commission de la Défense nationale et des forces armées en conclusion des travaux d'une mission d'information (sur les conditions d'engagement des militaires français ayant pu les exposer, au cours de la guerre du Golfe et des opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, à des risques sanitaires spécifiques, « Dédommagement des 92 « Diambars » décédés pendant l'opération, Activité du Special Air Service durant la guerre du Golfe, Intervention alliée pendant la guerre civile russe, Coalition internationale en Irak et en Syrie, Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, Interventions militaires des États-Unis dans le monde, List of the lengths of American participation in major wars, Acquisitions territoriales des États-Unis, Covert United States foreign regime change actions, Pertes humaines américaines lors des guerres impliquant les États-Unis, Géopolitique en mer Méditerranée orientale, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_du_Golfe&oldid=178592147, Article manquant de références depuis août 2017, Article manquant de références/Liste complète, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Forces armées des États-Unis/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, les préparatifs militaires alliés au cours de l'automne, sabotage des puits de pétrole par les soldats irakiens (25-, 100 000 morts dans les bombardements précédant l'offensive terrestre selon une source non officielle du, 100 000 soldats tués (avec une marge d'erreur possible de 50 %) et 300 000 blessés selon une source de la, Entre 25 000 et 150 000 morts d'après d'« autres observateurs », Moins de 5 000 civils tués dans les bombardements, 2 140 pièces d'artillerie détruites sur 3 110, 1 856 blindés légers transporteurs de troupes détruits sur 2 870. Sans de telles ressources naturelles, l'existence de cet État n'aurait pas de sens et les Britanniques ne l'auraient pas créé. Lorsqu'on y a découvert du pétrole, les Koweïtiens, qui avaient l'habitude de la pauvreté, ont géré avec parcimonie leur ressource en investissant et diversifiant dans le monde entier. Dix ans après, le monde a changé, le pétrole n'est plus une arme politique, son poids dans l'économie mondiale s'est réduit. 17 janvier. Le 30 juillet, une réunion de médiation est organisée à Djeddah ; elle échoue[15]. Effectifs et équipements de l'armée irakienne au Koweït et dans la région : Effectifs de la coalition : 938 545 hommes. En 1992, les universitaires américains Robert W. Tucker (en) et David C. Hendrickson donnent les bilans suivants, donnés par différentes sources[1] : En 2002, l'universitaire américain Stephen Alan Bourque chiffre les pertes irakiennes entre 25 000 et 50 000 tués, 80 000 prisonniers, 3 300 chars, 2 100 véhicules blindés de transport de troupes et 2 200 pièces d'artillerie[4]. Genèse du conflit. Une des particularités de la guerre est le nombre important de pays (34) y ayant participé, qui plus est, tous à l'encontre du camp irakien. Après la guerre, la plupart des 300 000 Palestiniens vivant au Koweït, soupçonnés de soutien à l'Irak, sont expulsés[31]. Le 2 août, le Conseil de sécurité de l’ONU exige le retrait immédiat du Koweït par la résolution 660 ; le 3 août, la Ligue des Etats arabes condamne l’invasion irakienne ; le 6 août, la nouvelle résolution 661 de l’ONU décide du boycott général … En […] Lire la suite la libération du Koweït a été la bataille terrestre menée par la Coalition entre le 24 et le 28 Février 1991 au cours de la guerre du Golfe, est entré en action 39 jours après le début de 'Opération Tempête du Désert. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En plus des destructions dues à tout conflit militaire et de l'impact sanitaire de l'uranium appauvri, il y eut un désastre écologique régional dû à l'incendie de 732 puits de pétroles koweïtiens par les forces irakiennes qui voulaient ainsi obscurcir le ciel dans l'idée de gêner l'activité aérienne de la Coalition et de nuire à l'économie mondiale, environ 20 millions de tonnes de pétrole furent déversées dans le sol. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. Lors de la marée noire due à l'ouverture volontaire du terminal de Mina al Ahmadi par l'Irak le 20 janvier 1991, 800 000 tonnes de pétrole brut se répandirent dans le golfe Persique et polluèrent les côtes koweïtiennes, saoudiennes et iraniennes. Ils achetaient le bois au Pakistan ou en Perse, et fabriquaient des bateaux qui naviguaient dans tout le golfe arabo-persique. Elle est appelée Guerre du Golfe, en raison de sa situation géographique, sur les bords du golfe Persique. Warden III durant la guerre, en ciblant les infrastructures matérielles et en préconisant l'usage de bombardements stratégiques couplés à des bombes guidées, aurait connu un succès indéniable, bien qu'elle fût moralement problématique. La dernière modification de cette page a été faite le 9 janvier 2021 à 11:40. Le Koweït devient ainsi de facto la dix-neuvième province de l'Irak et est annexée le 28 août et devient le Gouvernorat du Koweït, telle que l'avait préconisé Saddam Hussein. Concernant les pertes matérielles irakiennes, la DIA donne le bilan suivant en juin 1992[1] : Un autre bilan donne 139 avions (plus 114 réfugiés en Iran), huit hélicoptères, 74 bateaux, 2 089 chars, 856 véhicules de transport, 2 140 pièces d'artillerie. De toutes les autres chaînes, CNN était la seule capable de réaliser cela, ce qui fut un gros succès pour elle. L'Irak n'a jamais reconnu l'indépendance du Koweït décidée par les Britanniques en 1961, alors que ce territoire des plus riches en pétrole était autrefois rattaché de façon nominale à l'Empire ottoman. Il y a 30 ans, l’invasion éclair du Koweït par l’Irak Le 2 août 1990, l'armée de Saddam Hussein déferle sur l'émirat et annexe ce petit territoire riche en pétrole. La typhoïde était passée d'environ 1 600 cas en 1990 à plus de 24 000 en 1994[27]. Il est, par la suite, devenu connu pour les polémiques sur ses reportages[34]. 150 000 ressortissants indiens vivant au Koweït ont été évacués par avion par le gouvernement indien dans un laps d'une semaine suivant l'invasion[10]. Le Koweït et l'Arabie saoudite paient environ 32 milliards de dollars sur les 60 milliards que coûte le conflit. II n'est pas douteux qu'un état de guerre existe entre l'Irak et le Koweit à partir du 2 août 1990, date de l'invasion des troupes iraquiennes. Malgré la brièveté de la guerre, les communications de l'administration américaines pendant la guerre du Golfe ont été importantes. En 2016, The Daily Beast donne un bilan de 25 000 à 65 000 soldats irakiens tués et 75 000 blessés[3]. Invasion du Koweït par l’Irak. L'Union soviétique est en effet dans la période de perestroïka et de glasnost, ce qui éloigne chez les Américains la peur qu'un régime communiste profite de la guerre pour se mettre en place. C’est-à-dire, créer une censure par rapport aux contenus qui allaient être présentés au public. communément seconde guerre du Golfe, la première étant le conflit [limé de 1980 il 1988 entre l'Irak et l'Iran Les raisons qui amènent l'Irak à revendiquer périodiquement la princi­ pauté du Koweit sont de trois ordres: historique, géographique et économique. Le 2 août, l'armée irakienne envahit le Koweït en quelques heures. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les 150 000 soldats américains et britanniques prennent Bassorah le 7 avril, Bagdad le 9 avril, Mossoul le 10 avril, Kirkouk le 11 avril et Tikrit le 14 avril. Le dernier puits fut éteint le 6 novembre 1991. La grande majorité des forces militaires de la coalition viennent alors des États-Unis, avec l'Arabie saoudite, le Royaume-Uni et l'Égypte comme principaux contributeurs, dans l'ordre. d'annexion du Kowert par l'Irak, le genocide des Tutsi au Rwanda, la guerre civile de Yougosla­ vie, !es attentats du 11 septembre 2001, ! Les besoins en pétrole satisfaisant un nombre croissant de pays, le paroxysme de l'anti-impérialisme, des mouvements pour la paix et la démocratie expliquent une telle intervention. Sept ans après, le vrai bilan de l'opération Desert Storm. http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/8048477.stm, L'invasion du Koweït par l'Irak, 2 août 1990, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Invasion_du_Koweït&oldid=175516419, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le but de cette censure était d'éviter d’affecter les opinions publiques arabes et de révolter les opinions publiques occidentales, au nom d'une injustice flagrante[35]. Cependant, la couverture de la guerre a surtout profité à la jeune chaîne CNN. Ce dernier s'était déjà enfui dans le désert saoudien dès le début de l'invasion. Au démantèlement de l'empire ottoman, les Britanniques ont restitué la souveraineté koweïtienne. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. 1990-1991 : la guerre Irak-Koweït, guerre du Golfe. La guerre du Golfe a généré une nouvelle entité pathologique : le syndrome de la guerre du Golfe. L'opération Daguet (Guerre du Golfe / Irak-Koweït, 1990-1991) et le tournant de l'après-guerre froide Après une série de négociations infructueuses entre les grandes puissances mondiales et l'Irak, les États-Unis déclarent la guerre à l'Irak à la mi-janvier 1991. Un cessez-le-feu a lieu le 27 février, après l’évacuation de l’émirat par les troupes de Saddam Hussein. La guerre du Golfe a provoqué non seulement des destructions au Koweït et en Irak, mais aussi la dislocation de circuits commerciaux et le rapatriement de nombreux travailleurs immigrés dans leur pays d'origine qui, dès lors, ont été privés d'importants transferts financiers. L ' Invasion du Koweït ou Irak-Koweït Guerre (Exprimés en arabe: غزو ​​العراق للكويت) La guerre était menée par ' Irak d'envahir la Koweit. Un article de la revue Études internationales (Volume 40, numéro 3, 2009, p. 359-488) diffusée par la plateforme Érudit. Saddam Hussein installe dès lors un gouvernement fantoche, baptisé le « Gouvernement provisoire du Koweït libre », Alaa Hussein Ali en devient le Premier ministre et Ali Hassan al-Majid, dignitaire du Parti Baas, est placé à la tête du gouvernement. Même les pays traditionnellement considérés comme de proches alliés de l'Irak, comme la France et l'Inde, ont appelé à un retrait immédiat de toutes les forces irakiennes du Koweït[11],[12]. Je ne suis qu'un ob-servateur qui n'a pu s'empecher de verifier, dans les temps et les lieux, la pensee de Pascal : . Le témoignage se révèlera être mensonger et avoir servi à favoriser l'entrée en guerre des Occidentaux. Il soutint également qu’au-delà de la guerre, il y avait un déséquilibre dans le traitement de l'information par les grandes chaînes de télévision et les autres médias[36]. Irak; Guerre du Golfe : 30 ans après, le récit d’un conflit historique. Articles détaillés : Invasion du Koweït et Guerre du Golfe. Un bombardement mené par des F-111 de l'USAF pour limiter l'écoulement du brut et incendier le pétrole ainsi que les mesures prises telles que des barrages flottants ont limité les dégâts. Un autre rapport de l'ONU, de 1999[29], souligne les effets à plus long terme de cette campagne de bombardements qui a anéanti la plupart des infrastructures nécessaires à la survie de la société (eau, électricité, hôpitaux, etc.). Le 2 août 1990, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 660 condamnant l'invasion irakienne du Koweït et exigeant que l'Irak retire inconditionnellement toutes les forces déployées au Koweït[14]. Le 9 août 1988 : le Koweït décide d'augmenter sa production pétrolière, notamment dans les puits de Roumaylah à cheval sur la frontière irako-koweïtienne dans une région revendiquée par l'Irak. 'inva­ sion americaine de ! Ayant tiré les leçons de la guerre du Viêt Nam, le Pentagone a pris le contrôle de la diffusion des informations, en imposant certaines restrictions à la couverture de la presse[33]. C'est alors que le Koweit augmente unilatéralement sa production de 20% en rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole. Le 15 mars 1991, l'émir du Koweït, Jaber al-Ahmad al-Sabah, rentre au pays après avoir passé plus de 8 mois en exil[17]. Douglas Kellner (en), professeur à Columbia, affirma en 1992 qu’à cause des médias, la guerre avait été perçue comme un récit passionnant. En 1990, l'Irak accuse officiellement le Koweït d'avoir volé du pétrole irakien par forage oblique, bien que certaines sources irakiennes indiquent que la décision de Saddam Hussein d'attaquer le Koweït avait été mise au point de nombreux mois avant l'invasion[4]. 100 000 civils ont pu ainsi être touchés indirectement, tandis que le taux de mortalité infantile aurait doublé[23]. Saddam Hussein lui-même devait choisir CNN pour s’adresser aux nations occidentales[33]. Dès ce moment, les communautés internationale et arabe se mobilisent sur le plan diplomatique et militaire. Certains journalistes ont été choisis et ont eu l’autorisation d’aller dans un « press pool ». Donc, elle a été télévisée dès le début. Al-Kuwayt (/al ku'wajt/, prononciation littéraire) signifie en arabe classique « la petite forteresse construite près de la mer »3. Les habitants du Koweït ne se sont jamais bien entendus avec les Irakiens qui les ont toujours méprisés. Les exilés de la famille royale du Koweït lancent une campagne internationale afin de persuader les autres pays à mettre la pression sur l'Irak. Le rapport d'une mission de l'ONU, dirigée par le sous-secrétaire Martti Ahtisaari, envoyée en mars 1991 pour évaluer les besoins humanitaires de l'Irak, décrit l'état du pays comme « quasi-apocalyptique »[28]. Adoptée par 12 voix contre 2 (Cuba, Yémen) et 1 abstention (la Chine), c'est la première résolution de l'ONU à autoriser le recours à la force depuis la guerre de Corée (1950)[16]. 1991. Les hostilités ont continué jusqu'à la fin février 1991, date à laquelle le Koweït sera libéré[16]. En d’autres mots, les gens ont pu voir un missile en action. Aussi, ils n'avaient jamais accepté l'instauration d'une monarchie en Irak par les Britanniques, sans consulter la population. La 35e brigade mécanisée de l'armée koweïtienne parviendra par ailleurs à battre en retraite en Arabie saoudite ainsi qu'une partie de l'aviation koweïtienne et de la marine de ce pays. Initialement, l’Irak avait affirmé avoir enregistré l'arrestation de seulement 126 des 605 Koweïtiens portés disparus[18]. L’affaire des couveuses au Koweït désigne le scandale du faux témoignage fait le 14 octobre 1990, lors de l'invasion du Koweït par les forces armées irakiennes de Saddam Hussein, qui alléguait des atrocités commises contre des nouveau-nés koweïtiens.Le témoignage se révéla être mensonger, après avoir servi à favoriser l'entrée en guerre des Occidentaux. Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, sanctions économiques immédiates contre l'Irak, Chronologie de la guerre du Golfe (1990-1991), Corps expéditionnaire égyptien durant la deuxième guerre du Golfe, résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, Ports du Koweït#Sabotages durant la guerre du Golfe de 1991. Un total de quarante victoires aériennes alliées a eu lieu, 27 par des missiles AIM-7M, dix par des missiles AIM-9M/P, deux hélicoptères détruits au canon par des A-10, un autre détruit en vol par une bombe à guidage laser tirée depuis un F-15E Strike Eagle[22]. La difficulté essentielle tient à la distinction entre les morts indirectes causées par les bombardements et celles causées par les sanctions, qui ont empêché la reconstruction du pays[27]. La guerre du Golfe de 1990-1991 ou guerre du Koweït, est un conflit qui opposa l'Irak de Saddam Hussein à une coalition de 34 États, soutenue par l'Organisation des Nations unies entre 1990 et 1991. De nombreuses nations rejoignent la coalition, y compris la France, ce qui en fait la plus grande alliance militaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Le sort de 605 Koweïtiens arrêtés pendant l'occupation est resté inconnu jusqu'en 2009, date à laquelle les restes de 236 d'entre eux ont été identifiés en Irak. Le colonel américain Kenneth Rizel estime à 3 000 le nombre de morts chez les civils[23]. La dernière modification de cette page a été faite le 12 octobre 2020 à 18:07. L'opération Daguet (Guerre du Golfe / Irak-Koweït, 1990-1991) et le tournant de l'après-guerre froide Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté 12 résolutions exigeant le retrait immédiat des forces irakiennes du Koweït, mais en vain[8]. Des traces de fumée furent retrouvées sur l'Himalaya. Sur le quart sud du Koweït, une fumée noire s'éleva à 600 mètres du sol. Au total, dans toute l'opération Tempête du Désert, les pertes de la coalition sont de 240 morts et 776 blessés, qu'il convient d'additionner avec les 138 soldats tués et 2 978 blessés hors combat, dans divers accidents, depuis Bouclier du Désert ; 41 militaires alliés étaient par ailleurs prisonniers des Irakiens. Les pertes économiques, les dépenses militaires et les conséquences écologiques de ce conflit relativement court mais de haute intensité sont énormes. Les revenus de l’Irak dépendent à 90 % de l'or noir, que produit aussi le Koweït.